Le Festival

on achève bien les chevaux / pollack

 

Avec la participation des élèves du Conservatoire régional d’Angers

D’après le film On achève bien les chevaux de Sidney Pollack, et le roman de Horace Mac Coy
ADAPTATION et MISE EN SCÈNE Philippe Canales
COLLABORATION ARTISTIQUE Lazare Herson-Macarel
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Baptiste Chabauty, Emilien Diard-DetœufMorgane Nairaud, et un chœur d’amateurs

 

synopsis

C’est l’histoire d’un procès : Robert a donné la mort à Gloria.
Deux jeunes acteurs errent à Hollywood au coeur de la Grande Dépression. Gloria entraine son partenaire dans l’enfer des marathons de danse : des concours populaires où les couples désargentés venaient danser dans des gymnases des mois durant sans repos, sous le regard amusé de spectateurs toujours plus nombreux. Le dernier duo tenant encore sur ses jambes remportait une importante somme d’argent.
On peut tenir très longtemps, quand on a faim. Quand le monde ne nous attend plus, où trouver refuge ?

pourquoi cette pièce au ntp ?

Parce que revisiter le roman d’Horace Mac Coy et le film de Sidney Pollack, c’est écrire un vertige : une pièce qui parle de cinéma qui parle de fêtes populaires qui donnent le spectacle du réel et de la misère sociale.
Parce que si ces « marathons » indignes ont été interdits il y a cinquante ans en Amérique et en Europe, la course effrénée au mérite est un phénomène brûlant d’actualité qui a su trouver bien d’autres moyens de représentations dans nos vies. Parce que nous ne pouvons plus continuer sans avoir conscience des différentes formes que peut prendre le mépris de classes.
Parce que chacun peut s’identifier au couple mythique créé en 1935 puis immortalisé au grand écran par Michael Sarrazin et Jane Fonda.
Enfin, parce qu’il s’agira d’une création partagée, où les habitants du territoire seront invités, accompagnés par la troupe du NTP et les jeunes acteurs du Conservatoire d’Angers, à venir interpréter cette danse folle où tout sera permis pour survivre.

note du metteur en scène

Sur un plateau réduit entouré par des spectateurs immergés alternativement dans un tribunal et une salle de bal, vingt personnages danseront pour continuer à vivre, sous le regard attentif et précis d’un maître de cérémonie.
Je souhaite réaliser un spectacle dense, court et percutant, à l’image du roman de MacCoy, et de la balle tirée à bout portant par le révolver de Gloria. Une pièce chorale et musicale, une chorégraphie chaotique de pantins de chair, où jamais nous ne saurons distinguer le réel de la fiction. Une oeuvre crue à l’humour noir, où l’énergie des corps sera déployée à son paroxysme. Un spectacle à charge contre les formes insidieuses que prend la société du spectacle dans les médias, le travail, la vie amoureuse…
Tout comme les costumes et la création musicale, mon adaptation sera volontairement anachronique : je m’inspirerai du roman, du film de Sidney Pollack, mais aussi d’anecdotes historiques réelles et de discours politiques existants.

––

Sidney Pollack, réalisateur de On achève bien les chevaux

Fils d’immigrés russes, Sydney Pollack est né en 1934 dans l’Indiana. Il débute en suivant l’enseignement de Sanford Meisner à New York. Assistant de son professeur sur plusieurs mises en scène, il commence également une carrière d’acteur à Broadway. Après quelques apparitions à la télévision, il y fait ses débuts de réalisateur. Les nombreuses émissions populaires qu’il réalise lui confèrent une solide réputation. La consécration arrive en 1969 avec l’adaptation du roman d’Horace Mac Coy On achève
bien les chevaux. Dès lors, Sydney Pollack devient un des fers de lance du mouvement politique qui bouscule le cinéma américain. Son cinéma devient de plus en plus engagé, tout en restant extrêmement populaire, comme dans Les Trois Jours du Condor (1975). Son passage dans la comédie est tout aussi réussi comme le prouve Tootsie (1982) avec Dustin Hoffman, l’histoire d’un acteur raté qui connaît un succès monumental en se travestissant en femme. Il remporte l’Oscar du Meilleur réalisateur avec Out of Africa (1985), l’une des plus belles romances jamais filmées au cinéma. Sydney Pollack s’éteint en 2008 dans sa villa de Los Angeles.

Horace Mac Coy, l’auteur du roman

Horace Mac Coy est né en 1897 dans le Tenessee, de parents pauvres. Avant d’être Romancier, il exerce les professions de mécanicien, vendeur itinérant, chauffeur de taxi… Après avoir fait l’armée, il devient journaliste sportif. La Grande Dépression lui fera perdre son emploi. Il commence à écrire des nouvelles dans le magazine Pulp dans les années 20, inspiré par Ernest Hemingway. They shoot horses, don’t they ? est son premier roman noir. Tout le reste de son oeuvre sera consacrée à ébranler le rêve américain. Il mourra à 58 ans, dans l’indifférence générale.

 

 

 

Festival 2020

stalker / tarkovski

 

D’après le film Stalker d’Andrei Tarkovski
ADAPTATION et MISE EN SCÈNE Pauline Bolcatto
COLLABORATION SCENOGRAPHIQUE Joseph Fourez
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Valentin BoraudPhilippe Canales, Baptiste ChabautyClovis Fouin, Elsa GrzeszczakJoseph FourezFrédéric Jessua, Lazare Herson-Macarel, Morgane Nairaud, Julien RomelardClaire Sermonne

 

synopsis

Il existe une Zone, lieu dont personne ne connaît la nature. En son centre, on dit qu’il existe un lieu, « La Chambre », où le souhait le plus cher de celui qui est parvenu à y entrer peut être réalisé. Des Stalkers, sortes de passeurs, peuvent guider ceux qui veulent tenter leur chance d’entrer dans la Zone, et atteindre cette chambre.
Un écrivain et un professeur en chimie contactent un Stalker et décident de risquer leur vie pour ce voyage. Ils ignorent cependant que la Zone suit ses propres règles, dont seul le Stalker peut comprendre le sens. La traversée périlleuse de ce lieu étrange les poussera à révéler ce qu’ils cachent au plus profond d’eux-mêmes.

pourquoi cette pièce au ntp ?

Stalker est un des plus grand films d’auteur que j’ai pu voir, et nous aimons monter de grands auteurs au NTP. Il était important pour moi que la question de l’écriture reste au centre de la recherche artistique.
Proposer Stalker, c’est offrir à notre public la possibilité d’un bouleversement au sens propre comme au figuré, soit un parcours philosophique et existentiel.
La fable renverse au fur et à mesure de sa traversée toutes les valeurs (la force et la faiblesse, le vrai – le faux, le bien – le mal, le bon – le mauvais, le réel – l’imaginaire, le dangereux – l’inoffensif, etc…) et les failles existentielles y sont pansées. C’est une oeuvre qui pense la philosophie comme un art ; et l’art, comme une voie d’exultation de nos questions
philosophiques et existentielles. C’est selon moi un des aspects primordiaux du rituel théâtral et ce que viennent y chercher les artistes comme le public.
Cette relation à l’art est une des forces qui me poussent à faire du théâtre et je veux la porter au plateau pour le public angevin.

note de la metteuse en scène

Ce film est avant tout une expérience, et le rapport expérimental dans l’art de la mise en scène est un des points importants de ma recherche. Tarkovski nous fait traverser de multiples paysages élémentaires comme autant de possibilités d’un chemin
mystique : la nature verdoyante, l’eau, le temps, les hommes. Libre au spectateur d’y vivre ce qu’il a à y vivre, ou non. C’est la seule forme de distanciation qui m’intéresse à ce jour : ce rapport délicat au spectateur et à l’expérience théâtrale est une des pierres de touche de ma recherche artistique en tant que metteure en scène. Dans ce projet l’espace et le temps seront intrinsèquement liés par le dispositif scénographique.
Je veux interroger sans cesse la place et le regard du spectateur, non pas pour l’hypnotiser comme au cinéma, mais pour lui proposer une expérience sensible.
Je veux lui proposer de faire l’expérience de sa propre relation au temps, à sa poésie, à sa philosophie intime, tout comme celle de nos questions existentielles communes.

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Andrei Tarkovski, réalisateur de Stalker

Andrei Tarkovski a adapté le scénario écrit par Arcadi et Boris Strougatski, qui est lui-même une adaptation de leur roman du même nom. Andreï Tarkovski est né en 1932 en URSS et mort en France en 1986. Il est un des réalisateurs qui a su renouveler le cinéma d’auteur en Russie. Il a su imposer son art dans le monde entier malgré ses tournages tourmentés et ses films exigeants. Il s’est écarté très vite du cinéma pro-soviétique pour se concentrer sur une vision mystique du monde ce qui lui a valu d’être très souvent confronté à la censure.

 

 

Festival 2020

splendeurs et illusions /
liébard

25 août, 17h cinéma-théâtre de Beaufort

 

26 août, 14h30 cinéma les 400 coups à Angers

 

5 sept, 20h30 cinéma le concorde à Nantes

 

30 sept, 23h sur France 3 pays-de-la-loire

 

UN FILM DE Xavier Liébard
DUREE 52 min
PRODUCTEUR DELEGUE Miel Cabaret
IMAGES Nicolas Contant, Julien Bossé, Xavier Liébard
SON Arnaud Marten, Pierre Bompy
MONTAGE Katia Manceau
MIXAGE Thierry Compain
MUSIQUE ORIGINALE Cédric Le Guillerm

Coproduit par Les 48° Rugissants productions / France Télévisions – France 3 Pays de la Loire

Avec le soutien de la Région des Pays de la Loire, de la Région Bretagne, Avec la participation du CNC, du COSIP, de la Procirep-Angoa.

sYNOPSIS

Ils avaient envie d’inventer un Théâtre qui leur ressemble, un théâtre plus libre et plus proche du public. Alors ils ont construit un plateau en bois sous l’ombre bienveillante d’un clocher torsadé, dans le jardin d’un petit village du Maine et Loire à Fontaine Guérin.

Ils ont monté les pièces qu’ils avaient envie de jouer en fondant un collectif sans hiérarchie, dont ils ont inventé les règles. Le public est venu comme pour un rendez-vous secret, et le rêve d’un Nouveau Théâtre Populaire a pris corps au milieu des champs.

C’est l’histoire d’une génération de comédiens trentenaire qui ont vieilli ensemble et qui prennent conscience 10 ans plus tard, de l’audace et de la fragilité de leur rêve.

Pour sa dixième édition, la troupe s’attaque à la comédie humaine de Balzac. Et nous plonge dans les affres et illusions de leurs vies d’artistes à travers le récit rocambolesque de Lucien de Rumbempré, un jeune poète qui rêve de monter à Paris.

Comment ne pas perdre son âme lorsque l’on est artiste ? Le voilà le tiraillement intérieur.

––

L’auteur : Xavier Liébard

Xavier Liébard est né à Nantes en 1968. Baigné dès son enfance dans un milieu festif et musical, à Saint-Mars-la-Jaille, le réalisateur n’a de cesse d’interroger ce qui créé l’harmonie dans un groupe. Licencié en lettres modernes il est formé à la Femis en département réalisation, il commence sa carrière à Paris en réalisant des courts métrages de fictions et en écrivant des scénarii. Mais très vite il se dirige vers le documentaire, plus léger en termes de financement que la fiction. Son premier documentaire Le Chemin des brumes tourné dans les Monts d’Arrée en 2002 évoque le magnétisme de certains paysages sur les hommes. Il a trouvé son genre de prédilection et ne le quittera pas. En 2007, il filme un groupe de personnes âgées qui chantent dans les maisons de retraite de Loire-atlantique, mais ne veulent pas y aller : Les Joyeux compagnons ou la corde sensible. En 2008, il filme à Tours des footballeurs de 13 ans, les papas qui poussent et les mamans qui soignent, pour une série documentaire intitulée Jeunes pousses réalisée avec Jean Raymond Garcia. En 2010, il travaille comme premier assistant réalisateur sur le film de Hubert Sauper, Nous venons en Amis, une traversée périlleuse en Ulm au moment de la création du Soudan du sud, le film sera sélectionné à Berlin et Sundance.

Après 20 ans passé à Paris, il revient sur la région nantaise, et tourne en 2014 Le partage du fleuve, un film mosaïque autour de l’estuaire de la Loire, les rivalités et les tensions qui composent cet étrange territoire puis, en 2016 un film choral autour de la radio de L’ile d’yeu, Neptune FM, de la vie des islais et du monde associatif, Les Voix du largeSplendeurs et illusions tourné en 2018 explore un nouvel univers, celui du théâtre et du statut de l’artiste.

Passionné par la transmission, il travaille également depuis 25 ans, comme intervenant réalisateur pour de nombreux organismes de formation en France et à l’étranger.

 

 

Festival 2019

Calendrier festival 2019

 

La maison du théâtre ouvre à 10h30 le matin et 19h30 le soir.

Date

11Haprès-midi20h30

sa 17 août

Les Enivrés

di 18 août

Des châteaux

lu 19 août

Robin La Possibilité d’une île

ma 20 août

Béesse Les Enivrés

me 21 août

Robin Des châteaux

je 22 août

Béesse Les Possibilités

ve 23 août

Robin Les Enivrés

sa 24 août

Béesse 18h! rencontre Arno BertinaDes châteaux

di 25 août

Robin17h! Projection documentaire BeaufortLa Possibilité d’une île

lu 26 août

Béesse14h30 ! Projection documentaire AngersLes Enivrés

ma 27 août

Robin Des châteaux

me 28 août

Béesse Les Possibilités

je 29 août

Les Enivrés

ve 30 août

Des châteaux

LE NTP récupère vos objets et vos meubles

pour compléter les accessoires et scénographies des spectacles 2019

Chers public, chers amis,

Pour les besoins de notre prochaine édition, et dans un souci et d’économie et de recyclage, nous faisons appel à vos greniers, caves et autres garages, afin de récupérer des objets et des meubles qui souhaiteraient se faire une seconde jeunesse sur scène à nos côtés. Ainsi, nous vous proposons de jeter un œil à la liste ci-dessous afin de savoir si vous possédez un ou plusieurs de ces objets, et si vous auriez la gentillesse de nous les donner, pour qu’ils viennent compléter les accessoires et les scénographies de nos prochains spectacles…

Nous serons à Fontaine-Guérin à partir du 23 juillet et nous aurions besoin de ces objets avant le 10 août.

N’hésitez pas a nous contacter par téléphone ou par texto au 06 48 93 84 34.

Au plaisir de vous retrouver cet été,

Joseph,
pour l’équipe du NTP

 

Liste des éléments recherchés :
  • une porte d’intérieur
  • 2 fauteuils moderne de salon en bon état
  • un canapé moderne 2/3 place en bon état
  • 2 grands tapis de salon (genre Ikea, préférable d’une seule couleur et sans motif) et d’environ 1m sur 2m
  • un porte-revues
  • des lampes sur pieds moderne
  • des fausses plantes d’intérieur
  • un micro onde en état de marche
  • un survêtement rose de femme
  • une cafetière électrique ou a expresso en état de marche
  • une bouilloire en état de marche
  • des assiettes, bols, cuillères, fourchettes, couteaux
  • une lampe (type liseuse)
  • un banc
  • une étagère ou bibliothèque mural pour livre et DVD
  • une table de salle à manger en bois pour 4 personnes
  • des palettes en bois en bon état dimension 80×120
  • une lustre (type faux cristal)
  • un lot de quatre chaises de salle à manger
  • un toilette (tout compris, cuvette, lunette, réservoir)
  • des étagères en inox (type cuisine pro)
  • un plan de travail en inox (type cuisine pro)
  • un grand frigo hors-service
  • des casseroles, des poêles types inox
  • 2 tables inox de 2m
  • un escabeau 2 m de haut
  • un chariot de cantine industrielle
  • Vieux sac de randonnée
  • un grand bureau style entreprise
  • 4 chaises, de préférence assorties au bureau, en tout cas pas en bois
  • un plateau de cantine
  • une table / chariot / desserte roulante
  • 6 coussins moelleux
  • une télé ou faux écran
  • un grand tissu noir
  • un petit miroir
  • un grimoire
  • un poste radio-cd
  • des tenues de déménageurs
  • un stylo-plume
  • une serviette de toilette avec biais doré
  • une bassine de bain que l’on puisse peindre
  • deux petits fauteuils chic
  • des tasses de thé
  • des verres à whisky
  • un tapis de souris
  • un porte-manteau
  • un étui de calculatrice
  • un sabre
  • des ailes d’anges et cornes de diable
  • des bâches plastiques
  • un lino blanc – environ 30m2
  • un déguisement de lapin pour adulte


La maison


Le rachat de la maison du 8, rue Célestine Garnier par la Communauté de Communes de Beaufort-en-Anjou en juin 2015 est un formidable acte de confiance en faveur de notre action, et une occasion d’affirmer ensemble (à contre-courant de la tendance majoritaire aujourd’hui) la nécessité de l’art et de la culture pour les publics éloignés. C’est pourquoi nous nous sommes immédiatement attelés à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouveau projet architectural pour la Maison du Théâtre de Fontaine-Guérin.

Un nouveau plateau

La priorité a été de remplacer le plateau – de fabrication très artisanale – que nous avons construit en 2009 pour la première édition du Festival. Le projet a été de réalisé le décaissement du terrain sous le plateau et la création d’un nouveau plateau de fabrication professionnelle – permettant de pérenniser notre travail de création à Fontaine-Guérin.

Un nouvel espace d’accueil du public

La fréquentation étant en augmentation constante depuis la création du festival (750 entrées en 2009 contre 10.400 entrées en 2017), la création d’un nouveau gradin était nécessaire. Un gradin naturel permettant d’accueillir 600 personnes en toute sécurité a été construit. Les espaces d’accueil avec le public ont été modifié : espace billetterie et espace buvette sont maintenant adéquate à l’accueil de nombreux spectacteurs.

Un lieu de répétitions

La suite de ce projet architectural comprend la réhabilitation de la grange attenante à la maison du 8, rue Célestine Garnier. Notre objectif est d’en faire un lieu de répétitions fonctionnel afin de pouvoir organiser le plus tôt possible des résidences d’artistes à Fontaine-Guérin, en accord avec les termes de la Convention d’occupation. Ces travaux d’assainissement et de transformation ont été initiés dès 2016 et se poursuivront jusqu’en 2019.

Un lieu d’habitation

Afin d’accueillir au mieux les équipes qui répèteront dans la grange, il est nécessaire de faire des travaux d’aménagement dans la maison, qui en l’état n’est pas adaptée à la vie en collectivité d’une équipe artistique qui peut être nombreuse. Les pièces en enfilade au rez-de-chaussée – qui sont actuellement des chambres – doivent être transformées pour avoir un espace de vie plus grand : une salle à manger attenante à la cuisine. Les greniers – dont unepartie n’est pas utlisée aujourd’hui – seront aménagés pour permettre d’avoir 3 chambres et une salle de bain supplémentaire. La cuisine nécessite des rangements plus nombreux pour être plus fonctionnelle.

XIe Festival

Le Festival du Nouveau Théâtre Populaire est de retour ! Cette année, nous avons décidé d’ouvrir notre répertoire : l’édition 2019 sera consacrée aux auteurs vivants. Pourquoi ? Parce que nous voulons parler du monde d’aujourd’hui. Les auteurs que nous avons choisis ont tous en commun d’avoir le désir de le comprendre, de le raconter – et, pour certains, de le transformer.

De notre monde et de ceux qui l’habitent, nous voulons ainsi montrer la médiocrité la plus ordinaire comme
la violence la plus extrême, mais aussi l’aspiration à l’amour ; nous voulons également nous emparer des enjeux politiques de notre temps, que ce soit frontalement, avec le récit d’un mouvement social populaire, ou par le détour de la légende et du merveilleux. Les six textes se complètent, se répondent, se contredisent : nous revendiquons cette diversité comme une force, et comme une source de plaisir – car l’intelligence collective commence avec le désir de la contradiction.

Dix ans après la première édition du festival, nous continuons d’explorer de nouveaux horizons, et demeurons fidèles à notre ambition initiale : proposer un théâtre qui s’adresse à tous et qui, en racontant des histoires, donne du sens à notre expérience d’être au monde.

L’équipe du NTP

béesse, la sorcière bafouée /
benaïbout

20, 22, 24, 26, 28 août, 11h

 

MISE EN SCÈNE Sophie Guibard
COLLABORATION ARTISTIQUE Pauline Bolcatto
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain
CREATION SONORE Romain Tiriakian

DISTRIBUTION

Pauline Bolcatto : Violaine Sonneville / Lucifer
Baptiste Chabauty : La mère / Charles Boutrelle / Bélial / Les ténèbres
Elsa Grzeszczak : Caroline / Béesse
Sophie Guibard : Salomé / L’ange Sophitiel
Morgane Nairaud : Madame Pepeul-Pote / Raziel / L’ange Gabriel

sYNOPSIS

Béesse, la sorcière bafouée est un poème de science-fiction pour cinq acteurs. C’est l’histoire d’une super-héroïne qui se révèle à elle-même dans une société contemporaine où elle ne s‘épanouit pas.

Une employée moyenne dans une entreprise de mode bas de gamme rêve d’y gravir les échelons mais personne ne la considère, et la directrice, Madame Boutrelle, l’humilie toujours plus. Les samouraïs sont sa passion secrète. Le soir, elle les regarde sur son écran HD. Cela la console, mais ne l’empêche pas de souhaiter une place plus haute, et la considération qu’elle n’a jamais eue. Elle fait un burn-out après avoir travaillé sept jours sans boire ni manger pour prouver son dévouement. Alors qu’elle quitte son corps pour rejoindre peu à peu les enfers, une mystérieuse âme lui propose un marché : un retour d’entre les morts contre un pouvoir illimité – celui d’être possédée par une sorcière bafouée nommée Béesse. Elle accepte le marché. Habitée par un nouveau désir de vengeance, elle devra monter une à une les marches de l’entreprise, et forte de son nouveau pouvoir, se confronter à ceux qui jusqu’ici vivaient pour l’humilier.

pourquoi cette pièce au ntp ?

Jouer Béesse, la sorcière bafouée au NTP, c’est défendre l’idée qu’une contrainte ou un handicap, qu’il soit physique, social, psychologique, peut devenir la plus grande des forces. Les super-pouvoirs qui transforment les protagonistes sont la traduction poétique de cette idée. Mettre en scène ce texte au festival sera l’occasion de chercher un langage poétique nouveau, où se rencontreront la « culture geek » et le théâtre pauvre. Nous chercherons comment représenter les « super-pouvoirs » de nos héros sans autre moyen que les corps. Il s’agira de faire le lien entre le théâtre épique et notre époque, qui aime le surnaturel et les effets spéciaux ; de trouver une nouvelle façon de parler du désir d’immortalité, qui habite le monde virtuel autant qu’il a habité la mythologie. Avec Béesse, le défi sera de produire le plus de magie avec le moins de moyens possibles.

Note de la metteure en Scène

La théâtralité de Béesse sera simple, reposant, comme nous avons déjà su le faire au NTP, sur le jeu de l’acteur, pour la pure jubilation du jeu, de la chorégraphie, de la composition et devra faire place nette à l’imaginaire extrêmement riche qu’offre le texte. Pour montrer le contexte de l’entreprise, des scènes de films de samouraïs et des pouvoirs surnaturels, l’écriture comme la mise en scène seront inspirées des procédés sans âge du théâtre : dispositif frontal, deux hauteurs mais pas plus de décor, et des chansons qui rythment l’ensemble.

L’auteur : Moustafa Benaïbout

Moustafa Benaibout écrit sa première pièce de théâtre, Contre le Monstre de Nosgoth, quand il est élève au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2014. Il y met en scène des super-héros en proie à leurs tourments. En 2016, il écrit Mathilde, un cabaret fantastique relatant l’histoire d’amour d’une elfe des bois et d’un tueur à gages dans les années 50, et en 2018, Angélik, l’histoire d’une extraterrestre qui échoue dans un camp rom en Bulgarie, tandis que les révolutions grondent dans les Balkans. Il accorde dans ses œuvres une grande place à la musique, parfois élément central dans la dramaturgie même. Moustafa Benaïbout a participé, comme comédien, à la 8e édition du festival du Nouveau Théâtre Populaire et a joué dans Richard III et Penthésilée (2016).

 

Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

 

robin des bois /
todorov

19, 21, 23, 25, 27 août, 11h

 

TEXTE ET MISE EN SCÈNE Sacha Todorov
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION

Valentin Boraud : Le prince Jean / petit Jean
Joseph Fourez : Le baron Robert Loxley de Nottingham, dit « Robin des bois »
Frédéric Jessua : Frère Tuck / Le shérif de Nottingham
Sacha Todorov : le roi Richard Cœur de Lion
Charlotte Van Bervesselès : Marianne

SynopSiS

L’Angleterre, au cœur du Moyen Age. En l’absence du roi Richard Cœur de Lion, le prince Jean prend le pouvoir : très vite, il s’empare de toutes les forêts du pays, interdisant aux pauvres d’y chercher du bois ou du gibier. Dans la forêt de Sherwood, la résistance s’organise… Le baron local, un certain Robin de Nottingham, va devoir choisir son camp !

pourquoi cette pièce au ntp ?

Revisiter la légende de Robin des bois semble s’imposer aujourd’hui ! À l’heure où la concentration des richesses n’a jamais été aussi grande, le héros qui vole aux riches pour donner aux pauvres est d’actualité ; et alors que la privatisation généralisée des terres, des mers et autres ressources s’étend de jour en jour, il est intéressant de se souvenir où tout cela a commencé — c’est le mouvement des « enclosures », la privatisation des forêts, dans l’Angleterre du XIIIesiècle — et comment cela se passait auparavant.

Pour le festival du NTP, cela fait sens de façon plus particulière encore. Cela fait sens par rapport à notre région, Les Pays de la Loire : l’histoire de Robin est une sorte d’histoire locale, que ce soit au XIIIesiècle — l’Anjou faisait alors partie des terres du roi Richard —, ou au XXIe— puisque Fontaine-Guérin est à quelque cent kilomètres de la Z.A.D de Notre-Dame-des-Landes, qui pour toute la région a reposé de façon brûlante les questions qui sont celles de Robin : faut-il se rebeller contre une loi qu’on trouve injuste ? Un autre rapport à la terre que celui du propriétaire est-il possible ? Et au fond, à qui appartiennent les forêts ?

Enfin, Robin des bois est sans doute un des héros les plus populaires auprès des enfants : pour cette raison, il a toute sa place au festival du Nouveau Théâtre Populaire, qui tient à ce que le théâtre s’adresse à tous, et aime par conséquent à offrir aux plus jeunes des relectures des grands mythes.

Note du metteur en scène

Même si les sujets abordés sont sérieux, Robin des bois est une comédie ! De toutes ces questions, nous avons gardé ce qui faisait naître un théâtre vivant, spectaculaire et joyeux. Le spectacle profite pleinement de la situation du NTP — en plein air, au creux d’un jardin — pour jouer avec tout l’espace aux alentours. Et le succès de la révolte est suspendu à la réussite de Robin au tir à l’arc !

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L’auteur : Sacha Todorov

Sacha Todorov est membre de la troupe du Nouveau Théâtre Populaire, formé à l’ENS de Lyon et au Théâtre National de Strasbourg. Metteur en scène, il est également auteur de plusieurs pièces (Le Baby-sitting (2016), Comment Frank a changé ma vie (2017)) et traductions (Dom Juan de Tirso de Molina (2011), Othello de Shakespeare (2018)), notamment pour le NTP (Le Jour de gloire est arrivé avec Léo Cohen-Paperman (2015), la traduction avec Lazare Herson-Macarel d’Œdipe roi de Sophocle (2015) et de La Paix d’Aristophane (2016)). Pour le jeune public, il a coécrit avec Nancy Huston Mascarade (2008) et, avec Elsa Grzeszczak, La Belle et la Bête (2014) et L’Enfant sauvage (2015) pour le NTP.

 

Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2022

Festival 2019

la possibilité d’une île /
houellebecq

19, 25 août, 20h30

 

aussi en tournée des vendanges
les 6, 7, 13, 14, 15 septembre

D’après l’ouvrage intitulé La Possibilité d’une île de Michel Houellebecq
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE
Léo Cohen-Paperman
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain
ASSISTANT MISE EN SCÈNE (STAGIAIRE) Thibault Delacoste

DISTRIBUTION
Elsa Grzeszczak, Morgane Nairaud, Julien Romelard

>> Spectacle comportant des scènes à caractère sexuel

SYNOPSIS

La Possibilité d’une île, c’est l’histoire d’un comique, Daniel. Dans les années 2010, il devient millionnaire en écrivant des spectacles vulgaires et politiquement incorrects, quelque part entre Dieudonné et Bigard. Un soir, il tombe amoureux d’Isabelle, rédactrice en chef du magazine Lolita. Elle a trente-sept ans, lui trente neuf. Ils se marient puis se retirent dans une immense propriété en Andalousie. Les années passent et leur amour n’y survit pas. Vers la fin de sa vie, Daniel rencontre Esther. Dès les premiers instants de cette rencontre, il comprend qu’il va vivre avec elle un bonheur total et que la perte de ce bonheur va le tuer.

Ces histoires d’amour — comiques et tragiques, sentimentales et cyniques — vous seront racontées par Esther48, la quarante-septième réincarnation d’Esther. Cinq millénaires plus tard, dans un futur où tous les désirs, toutes les peurs, tous les rapports humains sont abolis, comment comprendre ? Comment comprendre les joies de l’amour ? Comment comprendre la peur de la mort ? Comment comprendre ce que fut la vie des hommes ? Esther48 vous guidera dans ces tristes lieux afin que vous puissiez, à votre tour, témoigner de l’horreur humaine.

pourquoi adapter ce roman au ntp ?

Parce que Houellebecq est un auteur contemporain et populaire. Parce que ce roman est absolument théâtral. Parce que la langue est à la fois triviale et lyrique. Parce que ça parle du déclin de la chair. Parce que ça parle de l’impasse du désir (comme de l’absence de désir). Parce que ça parle d’un acteur. Parce qu’à ma connaissance, aucun autre auteur vivant ne raconte aussi bien de la misère de l’homme moderne. Parce que les (rôles de) femmes sont incroyables. Parce que c’est espérant comme Auguste Comte. Parce que c’est compassionnel comme Schopenhauer. Parce que c’est très métaphysique. Parce que c’est très drôle.

note du metteur en Scène

Je veux centrer l’adaptation autour des problématiques du couple dans la société contemporaine, où le corps est sommé de rester éternellement désirable, jeune. C’est pour cela que le spectacle racontera, pour l’essentiel, les amours de Daniel et d’Isabelle. J’imagine un dispositif très simple : le public entoure une table où une femme et un homme se font face, mangent et disent les mots de Michel Houellebecq. Dans mon rêve, le spectacle ressemble à un dialogue sur l’amour et le temps. Ce sera très convivial, entre le one-man-show et le dîner entre amis.

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L’auteur : Michel Houellebecq

Michel Houellebecq né Michel Thomas le 26 février 1956 (ou 1958) à Saint-Pierre (La Réunion), est un écrivain, poète et essayiste français.
Il est révélé par les romans Extension du domaine de la lutte et, surtout, Les Particules élémentaires, qui le fait connaître d’un large public. Ce dernier roman, et son livre suivant Plateforme, sont considérés comme précurseurs dans la littérature française, notamment pour leur description de la misère affective et sexuelle de l’homme occidental dans les années 1990 et 2000.

 

Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

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