Le Festival


La maison


Le rachat de la maison du 8, rue Célestine Garnier par la Communauté de Communes de Beaufort-en-Anjou en juin 2015 est un formidable acte de confiance en faveur de notre action, et une occasion d’affirmer ensemble (à contre-courant de la tendance majoritaire aujourd’hui) la nécessité de l’art et de la culture pour les publics éloignés. C’est pourquoi nous nous sommes immédiatement attelés à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouveau projet architectural pour la Maison du Théâtre de Fontaine-Guérin.

Un nouveau plateau

La priorité a été de remplacer le plateau – de fabrication très artisanale – que nous avons construit en 2009 pour la première édition du Festival. Le projet a été de réalisé le décaissement du terrain sous le plateau et la création d’un nouveau plateau de fabrication professionnelle – permettant de pérenniser notre travail de création à Fontaine-Guérin.

Un nouvel espace d’accueil du public

La fréquentation étant en augmentation constante depuis la création du festival (750 entrées en 2009 contre 10.400 entrées en 2017), la création d’un nouveau gradin était nécessaire. Un gradin naturel permettant d’accueillir 600 personnes en toute sécurité a été construit. Les espaces d’accueil avec le public ont été modifié : espace billetterie et espace buvette sont maintenant adéquate à l’accueil de nombreux spectacteurs.

Un lieu de répétitions

La suite de ce projet architectural comprend la réhabilitation de la grange attenante à la maison du 8, rue Célestine Garnier. Notre objectif est d’en faire un lieu de répétitions fonctionnel afin de pouvoir organiser le plus tôt possible des résidences d’artistes à Fontaine-Guérin, en accord avec les termes de la Convention d’occupation. Ces travaux d’assainissement et de transformation ont été initiés dès 2016 et se poursuivront jusqu’en 2019.

Un lieu d’habitation

Afin d’accueillir au mieux les équipes qui répèteront dans la grange, il est nécessaire de faire des travaux d’aménagement dans la maison, qui en l’état n’est pas adaptée à la vie en collectivité d’une équipe artistique qui peut être nombreuse. Les pièces en enfilade au rez-de-chaussée – qui sont actuellement des chambres – doivent être transformées pour avoir un espace de vie plus grand : une salle à manger attenante à la cuisine. Les greniers – dont unepartie n’est pas utlisée aujourd’hui – seront aménagés pour permettre d’avoir 3 chambres et une salle de bain supplémentaire. La cuisine nécessite des rangements plus nombreux pour être plus fonctionnelle.

XIe Festival

Le Festival du Nouveau Théâtre Populaire est de retour ! Cette année, nous avons décidé d’ouvrir notre répertoire : l’édition 2019 sera consacrée aux auteurs vivants. Pourquoi ? Parce que nous voulons parler du monde d’aujourd’hui. Les auteurs que nous avons choisis ont tous en commun d’avoir le désir de le comprendre, de le raconter – et, pour certains, de le transformer.

De notre monde et de ceux qui l’habitent, nous voulons ainsi montrer la médiocrité la plus ordinaire comme
la violence la plus extrême, mais aussi l’aspiration à l’amour ; nous voulons également nous emparer des enjeux politiques de notre temps, que ce soit frontalement, avec le récit d’un mouvement social populaire, ou par le détour de la légende et du merveilleux. Les six textes se complètent, se répondent, se contredisent : nous revendiquons cette diversité comme une force, et comme une source de plaisir – car l’intelligence collective commence avec le désir de la contradiction.

Dix ans après la première édition du festival, nous continuons d’explorer de nouveaux horizons, et demeurons fidèles à notre ambition initiale : proposer un théâtre qui s’adresse à tous et qui, en racontant des histoires, donne du sens à notre expérience d’être au monde.

L’équipe du NTP

béesse, la sorcière bafouée /
benaïbout

20, 22, 24, 26, 28 août, 11h

 

MISE EN SCÈNE Sophie Guibard
COLLABORATION ARTISTIQUE Pauline Bolcatto
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain
CREATION SONORE Romain Tiriakian

DISTRIBUTION

Pauline Bolcatto, Baptiste Chabauty, Elsa Grzeszczak, Sophie Guibard, Morgane Nairaud

sYNOPSIS

Caroline Martin, employée moyenne dans une entreprise de comptabilité, mène une vie morne.
Ses supérieurs ignorent son existence, et ses collègues l’humilient sans cesse. Un soir qu’elle travaille d’arrache-pied pour tenter encore une fois de gagner leur estime, l’épuisement la tue. Alors qu’elle quitte son corps pour rejoindre les enfers, on lui propose un marché : si elle consent à être possédée par Béesse, la sorcière bafouée, elle pourra revenir d’entre les morts avec un pouvoir illimité.
Béesse, la sorcière bafouée, c’est le combat d’une super- héroïne à la recherche de sa place dans le monde et de sa liberté.

© Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

 

robin des bois /
todorov

19, 21, 23, 25, 27 août, 11h

 

TEXTE ET MISE EN SCÈNE Sacha Todorov
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION

Valentin Boraud, Joseph Fourez, Frédéric Jessua, Sacha Todorov, Charlotte Van Bervesselès

SynopSiS

Oyez, oyez ! Venez retrouver Robin, Marianne, le vil shérif de Nottingham… et à travers leur légende, découvrez l’histoire vraie d’un peuple qui s’est battu contre les privilèges des rois. Nous sommes en Angleterre, à la fin du XIIe siècle : en l’absence du roi Richard, le prince Jean veut s’emparer de toutes les richesses du royaume. Voilà qu’il clôture les forêts, pour les réserver aux chasses de ses amis ! Tous ceux qui avaient besoin de la forêt pour vivre sont persécutés. Dans les bois de Sherwood, la résistance s’organise…et des flèches commencent à siffler.
Une comédie aux allures de conte, mais qui soulève des questions étonnamment actuelles : que faire lorsque la loi est injuste ? Comment partager une ressource fragile ? Et au fond, ne faisons-nous pas partie de la forêt ?

© Thierry Cantalupo

 

Festival 2022

Festival 2019

la possibilité d’une île /
houellebecq

19, 25 août, 20h30

 

aussi en tournée des vendanges
les 6, 7, 13, 14, 15 septembre

D’après l’ouvrage intitulé La Possibilité d’une île de Michel Houellebecq
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE
Léo Cohen-Paperman
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain
ASSISTANT MISE EN SCÈNE (STAGIAIRE) Thibault Delacoste

DISTRIBUTION
Elsa Grzeszczak, Morgane Nairaud, Julien Romelard

>> Spectacle comportant des scènes à caractère sexuel

SYNOPSIS

La Possibilité d’une île, c’est l’histoire d’un comique, Daniel. Dans les années 2010, il devient millionnaire en écrivant des spectacles vulgaires et politiquement incorrects, quelque part entre Dieudonné et Bigard. Un soir, il tombe amoureux d’Isabelle, rédactrice en chef du magazine Lolita. Elle a trente-sept ans, lui trente neuf. Ils se marient puis se retirent dans une immense propriété en Andalousie. Les années passent et leur amour n’y survit pas. Vers la fin de sa vie, Daniel rencontre Esther. Dès les premiers instants de cette rencontre, il comprend qu’il va vivre avec elle un bonheur total et que la perte de ce bonheur va le tuer.

Ces histoires d’amour — comiques et tragiques, sentimentales et cyniques — vous seront racontées par Esther48, la quarante-septième réincarnation d’Esther. Cinq millénaires plus tard, dans un futur où tous les désirs, toutes les peurs, tous les rapports humains sont abolis, comment comprendre ? Comment comprendre les joies de l’amour ? Comment comprendre la peur de la mort ? Comment comprendre ce que fut la vie des hommes ? Esther48 vous guidera dans ces tristes lieux afin que vous puissiez, à votre tour, témoigner de l’horreur humaine.

 

© Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

les possibilités /
barker

22, 28 août, 20h30

aussi en tournée des battages
les 26, 27 juillet, 2, 3, 9, 10 août

 

 

TRADUCTION Sarah Hirschmuller et Sinéad Rushe
MISE EN SCÈNE
 Antoine Philippot
COLLABORATION ARTISTIQUE Léo Cohen-Paperman
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Hélène Bressiant, Julien Campani, Céline Chéenne, Emilien Diard-Detœuf, Sophie Guibard

sYNOPSIS

Les Possibilités, ce sont sept tragédies. Ce sont sept situations extrêmes, amorales et poétiques mettant en scène des tisserands, des employés de bureau, des soldats, des terroristes, l’empereur Alexandre, Judith de Bethulia, un tortionnaire ou un bouquiniste…
Howard Barker déconstruit, avec urgence, humour et cruauté, notre morale collective, nos jugements hâtifs et nos réflexes de pensées.
Ces possibilités, ce sont les nôtres, celles qui nous restent dans un monde qui nous échappe, celles qui nous restent devant l’horreur et dans la catastrophe ; ce sont elles qui rendent notre condition humaine complexe, paradoxale – mais encore possible.
Pour peindre ces possibilités et leurs renversements, presque rien, un plateau nu et des acteurs, juste eux et nos imaginaires ; pour qu’une autre fin du monde soit possible.


Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

des châteaux qui brûlent / bertina

18, 21, 24, 27, 30 août, 20h30

 

Rencontre avec Arno Bertina 

24 août, 18h

 

D’après le roman Des châteaux qui brûlent d’Arno Bertina (Éditions Gallimard)
ADAPTATION
Julien Campani et Arno Bertina
MISE EN SCÈNE
 Julien Campani
COLLABORATION ARTISTIQUE Sacha Todorov
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
CHOREGRAPHIE Georgia Ives
CONSTRUCTION TETE DE POULET
Jean-Robert Lefebvre
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto, Valentin Boraud, Hélène Bressiant, Baptiste Chabauty, Céline Chéenne, Emilien Diard-Detœuf, Clovis Fouin, Joseph Fourez, Sophie Guibard, Frédéric Jessua, Antoine Philippot, Sacha Todorov, Charlotte Van Bervesselès

 
SynopSiS

La scène est en France, à l’Ouest : menacés de licenciement massif, les salariés d’un abattoir séquestrent le secrétaire d’Etat à l’Industrie. C’est l’histoire d’un champ de bataille. Comme une loupe poétique déposée sur la carte de la guerre économique. Autour de l’usine s’organisent la presse, la police et la cellule de crise du pouvoir. Dedans : une assemblée s’invente, populaire et sans chef. Le romancier Arno Bertina nous invite à un théâtre de la bigarrure : tragique ou comique, réaliste ou fantaisiste, cathartique ou épique… de guerre ou de carnaval. Entrons dans l’abattoir avec lui pour voir brûler le feu de l’intelligence collective – quand les voix se libèrent et les corps s’agrandissent.

 

© Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

les enivrés /
viripaev

17, 20, 23, 26, 29 août, 20h30

 

TRADUCTION Tania Moguilevskaia et Gilles Morel (Edition Les Solitaires Intempestifs)
MISE EN SCÈNE Julien Romelard
COLLABORATION ARTISTIQUE Joseph Fourez
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION

Pauline Bolcatto, Valentin Boraud, Hélène Bressiant, Baptiste Chabauty, Céline Chéenne, Léo Cohen-Paperman, Emilien Diard-Detœuf, Clovis Fouin, Elsa Grzeszczak, Frédéric Jessua, Morgane Nairaud, Antoine Philippot, Sacha Todorov, Charlotte Van Bervesselès

 
SynopSiS

Les Enivrés raconte, entre comédie et tragédie, la rencontre de quatorze personnages « ivres jusqu’au cul » qui découvrent et s’avouent, dans un état pitoyable et ridicule, des vérités extrêmes et magnifique.

Ces héros de notre époque (manager, mannequin, banquier, directeur de festival…) chutent dans la boue, renversent des tables, essayent d’entendre le chuchotement du Seigneur, trompent leur conjoint, fêtent leur mariage, s’endorment habillés dans une baignoire, dansent pour réussir à se tenir debout, cherchent désespérément de la viande dans le frigo d’un restaurant végétarien, répètent des phrases tiré d’un film, croient qu’ils peuvent marcher sur l’eau, fêtent l’anniversaire d’une mère morte qui ne supportait pas l’alcool (cette même mère tué par son chat), se marient devant un abribus, pleurent, rient, boivent… essayent désespérément de se tenir debout… A quoi tout cela sert-il ? Cela a t-il du sens ? Ils cherchent désespérément une vérité, leur vérité. Ils cherchent à tenir debout dans ce monde. Il n’y a pas d’intrigue principale, pas d’histoire. C’est un lot de rencontre. Des démons qui se confrontent, s’aiment.

C’est drôle, c’est profond, c’est ludique, c’est violent, c’est tourné, surtout, vers l’amour.

 

Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

Xe Festival

 

Cher public, chers amis,

Dixième festival du Nouveau Théâtre Populaire à Fontaine-Guérin !
Comment fêter cet anniversaire ? Nous avons décidé d’incarner La Comédie humaine de Balzac – l’enfant de Touraine qui, à vingt ans, décide de consacrer sa vie à la littérature. Il écrira quatre-vingt quinze romans au cours de trente années de travail, avec le projet de dépeindre le grand bestiaire humain. Tout notre monde est dans La Comédie humaine : individualisme destructeur et amitiés indéfectibles, fuite en avant et soif de sens, dons absolus et dettes impossibles, haines farouches et passions amoureuses, ambitions démesurées et grands élans créateurs…
À notre tour, nous tenterons en six spectacles de tendre un miroir à notre société : trois grands romans, une biographie théâtrale, un jeune public adapté de Dickens (le Balzac anglais !), un bal en compagnie des personnages de La Comédie humaine avant chaque spectacle. Vingt acteurs, plus de cent personnages, trente représentations, une œuvre inépuisable… et vous !
Nous tenterons de faire de notre petit jardin le grand théâtre du monde.
Bienvenue !

La troupe du NTP

Etude du public

L’été dernier, nous avons demandé aux spectateurs de remplir des formulaires afin de réaliser une étude du public du NTP. Nous avons confié cette étude au bureau Gece, spécialisé dans le domaine culturel. Voici des extraits de l’étude :

Résumé des chiffres de fréquentation du NTP en 2017

61% du public sont des femmes

61% du public sont des femmes

Les deux tiers du public du Maine-et-Loire

Les deux tiers du public sont des habitants de la région

Les festivaliers sont des habitués

33% de nouveaux, 39% de ponctuels, 28% de fidèles

La troupe est la principale motivation pour venir