Le Festival

les possibilités /
barker

22, 28 août, 20h30

aussi en tournée des battages
les 26, 27 juillet, 2, 3, 9, 10 août

 

 

TRADUCTION Sarah Hirschmuller et Sinéad Rushe
MISE EN SCÈNE
 Antoine Philippot
COLLABORATION ARTISTIQUE Léo Cohen-Paperman
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Hélène Bressiant, Julien Campani, Céline Chéenne, Emilien Diard-Detœuf, Sophie Guibard

sYNOPSIS

Les Possibilités, ce sont sept scènes indépendantes les unes des autres, du moins en apparence. Ce qu’elles ont en commun c’est la guerre, le danger et une sensation d’oppression proche de l’étouffement.

La brutalité y est omniprésente avec des assassinats, des viols, des mutilations, des tortures… Ces sept chapitres d’une même histoire (L’extase du tisserand à la découverte de la nouvelle couleur, Embrasse mes mains, Les conséquences inattendues d’un acte patriotique…) construisent un monde d’une violence insoutenable, car avant tout morale.

pourquoi cette pièce au ntp ?

On s’est habitué aux images de guerre et à leur inhumanité, mais Barker ici atteint un degré bien différent de cruauté. Il rend visible les pires conflits moraux possibles. Il peint des situations où chaque décision est mauvaise. Il rentre dans nos têtes, là où, d’habitude et facilement, on juge. Il fait vaciller tout ce à quoi on se raccroche et qui est censé faire tenir notre monde debout. En ce sens, c’est un théâtre de la catastrophe.

note du metteur en Scène

Aujourd’hui, le spectacle que j’imagine serait comme une cérémonie religieuse, un grand rituel simple et épuré. Cinq acteurs et rien d’autre. J’aimerais rendre cette violence dramatique la plus imaginaire possible, la plus mentale, pour cela il n’y aurait aucun accessoire, rien pour représenter les poignards, les blessures, les morts, le sang des morts qui coule, où les sacs remplis de têtes de morts…

On se contenterait de dire les didascalies et de mimer. Le mime serait la façon la plus efficace pour obliger le spectateur à participer, à compléter par son imaginaire le tableau qu’on lui présente. Je crois que là se trouvera la plus grande violence et la plus grande pudeur. Rendre la chose mentale, rien de didactique, rien pour «faire passer la pilule», juste l’espoir que la lumière se rallume vite à la fin, pour que tout ça reste du théâtre.

––

L’auteur : Howard Barker

Dramaturge, poète, essayiste, peintre, auteur de textes pour la télévision, la radio et le cinéma, Howard Barker, né en 1946 en Angleterre, a produit plus de soixante-dix œuvres.

A la tête d’une compagnie, il est aussi le metteur en scène de ses propres pièces. Excès, parodie, clins d’œil au patrimoine culturel (notamment à Shakespeare et à Brecht), refus du réalisme constamment empêché (par une composition en fragments ou par une multiplication des points de vue), tous ces traits font basculer l’œuvre de Barker du côté du grotesque. Mais ce grotesque est le seul nom que peut prendre aujourd’hui le tragique, car si Barker désigne son œuvre du nom de « théâtre de la catastrophe », c’est bien qu’il se place au moment où le pathos et la participation émotionnelle sont inopérants devant l’état du monde après Auschwitz. L’issue de secours est de sublimer le tragique par une sorte d’ironie noire et dérangeante : Barker ne transmet aucun message, sinon celui de la mise en crise conjointe de l’éthique et de l’esthétique.

 


Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

des châteaux qui brûlent / bertina

18, 21, 24, 27, 30 août, 20h30

 

Rencontre avec Arno Bertina 

24 août, 18h

 

D’après le roman Des châteaux qui brûlent d’Arno Bertina (Éditions Gallimard)
ADAPTATION
Julien Campani et Arno Bertina
MISE EN SCÈNE
 Julien Campani
COLLABORATION ARTISTIQUE Sacha Todorov
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
CHOREGRAPHIE Georgia Ives
CONSTRUCTION TETE DE POULET
Jean-Robert Lefebvre
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Vanessa Perlotta, salariée au conditionnement / La journaliste
Valentin Boraud : Cyril Bernet, salarié à l’étourdissement
Hélène Bressiant : Sylvie, salariée à l’équarrissage
Baptiste Chabauty : Hamed, salarié au conditionnement / Marc Galuzeau, conseiller du Préfet
Céline Chéenne : Fatoumata Diarra, salariée au conditionnement
Emilien Diard-Detœuf : « Pin-Pon », salariée à l’étourdissement / Le Préfet
Clovis Fouin : Pascal Montville, secrétaire d’Etat à l’Industrie
Joseph Fourez : Gérard Malescese, salarié au transport
Sophie Guibard : Céline Aberkane, conseillère de Montville / Myriam, salariée au condtionnement
Frédéric Jessua : Hervé, salarié à l’équarrissage
Antoine Philippot : Witeck Grocholski, salarié au transport / Christian-Marie Perrier
Sacha Todorov : Don Quichotte, personnage de roman
Charlotte Van Bervesselès : Ouria, salariée à l’étourdissement / Kimberley, salariée

 

 

SynopSiS

La scène est en France, à l’Ouest, aux alentours de 2015. C’est une fiction : les salariés d’un abattoir de volailles placé en liquidation judiciaire séquestrent pendant plusieurs jours le Secrétaire d’Etat à l’Industrie, Pascal Montville (socialiste et partisan de la décroissance).

Arno Bertina et moi allons démonter son roman, Des châteaux qui brûlent, et bricoler une pièce pour treize acteurs – pour chacun d’entre eux, et pour notre plateau.

pourquoi cette pièce au ntp ?

Pour questionner poétiquement le Politique – de manière intime et globale.

Intime, parce que l’œuvre raconte les heurts et bonheurs d’une assemblée sans chef : celle qui s’invente au sein de l’abattoir une fois le ministre séquestré. C’est l’occasion pour le NTP de jouer avec ses idéaux de démocratie directe et d’art populaire, d’en débattre, et de sortir de soi – une troupe de théâtre c’est pas comme une usine.

Globale, parce que le pays – le monde – entier est secoué par les violences sociale, politique, financière. Poser la question de ces violences sur un plateau de théâtre, c’est, d’abord, l’occasion de sortir de la temporalité de l’actualité pour se plonger dans celle du présent. C’est prendre le temps de voir, et d’entendre. Autre vitesse, autre lenteur. Les acteurs sont là pour ça. Incarner des femmes et des hommes dans toutes leurs contradictions. Faire chanter les voix que l’Histoire n’entend pas. Aimer la colère ; celle de l’Autre comme la sienne. Croire à l’intelligence collective. Laisser agir ou surgir nos métamorphoses.

Et mettre en scène un homme d’Etat pour lui faire partager la vie d’une insurrection populaire, c’est aussi, au sein de l’étrange espace démocratique qu’est le théâtre, prendre le temps d’incarner des questions qu’un bulletin de vote ou une chaîne d’information ne sauraient faire résonner durablement – ni même, si j’ose dire (mais voilà, c’est tout l’enjeu) : joyeusement.

note du metteur en Scène

Le théâtre est là pour nous mettre en grande santé. Celle qui, comme le dit Nietzsche, « intègre la maladie ».

On donnera à voir et à sentir des êtres régénérés par un conflit politique. Comment la peur (qui paralyse) devient du trac (qui mobilise). Comment on passe de la réaction à l’action, pour le pire et le meilleur ? C’est ça qu’on racontera. En représentant une pensée collective en acte.

La parole sera le cœur du spectacle. Parler, écouter et voir comment chaque solitude peut se libérer en en rencontrant une autre ; comment les différences peuvent ne pas se dissoudre dans une pensée unique mais au contraire, comment ça crée du mouvement, parfois, le simple fait d’être ensemble et de dialoguer enfin, dans la durée.

Parler – jusqu’au chant. On ne cherchera jamais un ordre didactique mais un chaos poétique qui donnerait à entendre une musique commune, une sorte de basse continue sur laquelle chacun pourrait accoucher d’une mélodie.

L’abattoir sera notre théâtre du monde. Les lames, le sang, les poulets. « Spectateurs, soyez les bienvenus dans le corps de Dionysos.»

Il y aura une poule, il y aura Don Quichotte (le vrai), il y aura des discours et des dialogues de couloirs, il y aura de la musique et il y aura de la danse.

Pour une tragédie chorale en route vers le carnaval. Parce que retirer sa blouse d’abattoir ou sa cravate de ministre c’est enfiler un autre costume : celui de son propre corps, déplacé, bouleversé, étonnant – ce corps qu’on n’attendait pas, qu’on n’attendait plus – pour le pire ou pour le meilleur.

––

L’auteur : Arno Bertina

Né en 1975, il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. « Les romans et récits d’Arno Bertina mettent en jeu l’identité des formes et des êtres, interrogeant, à travers leurs métamorphoses, la labilité des signes, la dualité des origines et le nécessaire déchirement du sujet au contact du monde. Qu’il soit porteur des séquelles de l’Histoire ou des possibles d’un présent facétieux, le personnage au centre de ces narrations dit son désir de liberté d’une voix empêchée, dédoublée ou encore chahutée par des discours autres. » (Arno Bertina, Classiques Garnier).

Il a écrit deux textes pour le théâtre : La Relève des dieux par les pitres (par Agnès Sourdillon, Avignon Sujets à vif 2009), et Le Dernier Cash (par Julien Campani, Maison de la Poésie 2016 et tournée).

Des châteaux qui brûlent est publié chez Verticales (Gallimard) en août 2017.

 

Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

les enivrés /
viripaev

17, 20, 23, 26, 29 août, 20h30

 

TRADUCTION Tania Moguilevskaia et Gilles Morel (Edition Les Solitaires Intempestifs)
MISE EN SCÈNE Julien Romelard
COLLABORATION ARTISTIQUE Joseph Fourez
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE
Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION

Pauline Bolcatto : Magda, copine de Laoura
Valentin Boraud : Lawrence, mari de Magda
Hélène Bressiant : Lora, femme de Gustav
Baptiste Chabauty : Max, manager en opérations bancaires
Céline Chéenne : Rosa, prostituée
Léo Cohen-Paperman : Rudolph, manager en relations publiques
Emilien Diard-Detœuf : Karl, banquier, mari de Linda
Clovis Fouin : Gabriel, directeur adjoint d’une compagnie de BTP
Elsa Grzeszczak : Marta, jeune fille
Frédéric Jessua : Mark, directeur d’un festival international de cinéma
Morgane Nairaud : Laoura, modèle
Antoine Philippot : Gustav, banquier, mari de Lora
Sacha Todorov : Mathias, manager d’une agence publicitaire
Charlotte Van Bervesselès : Linda, femme de Karl

 
SynopSiS

Les Enivrés raconte, entre comédie et tragédie, la rencontre de quatorze personnages « ivres jusqu’au cul » qui découvrent et s’avouent, dans un état pitoyable et ridicule, des vérités extrêmes et magnifique.

Ces héros de notre époque (manager, mannequin, banquier, directeur de festival…) chutent dans la boue, renversent des tables, essayent d’entendre le chuchotement du Seigneur, trompent leur conjoint, fêtent leur mariage, s’endorment habillés dans une baignoire, dansent pour réussir à se tenir debout, cherchent désespérément de la viande dans le frigo d’un restaurant végétarien, répètent des phrases tiré d’un film, croient qu’ils peuvent marcher sur l’eau, fêtent l’anniversaire d’une mère morte qui ne supportait pas l’alcool (cette même mère tué par son chat), se marient devant un abribus, pleurent, rient, boivent… essayent désespérément de se tenir debout… A quoi tout cela sert-il ? Cela a t-il du sens ? Ils cherchent désespérément une vérité, leur vérité. Ils cherchent à tenir debout dans ce monde. Il n’y a pas d’intrigue principale, pas d’histoire. C’est un lot de rencontre. Des démons qui se confrontent, s’aiment.

C’est drôle, c’est profond, c’est ludique, c’est violent, c’est tourné, surtout, vers l’amour.

pourquoi cette pièce au ntp ?

Mettre en scène ce texte à Fontaine-Guérin, avec cette troupe, m’apparaît comme une évidence. Nous avons peu eu l’occasion de présenter des textes aussi actuels. Mais même si la parole et l’action sont extrêmement contemporaines, ce sont des personnages et des situations proche d’une tragédie antique. Le thème est populaire, facile d’accès. Non intellectuel. Viscéral. Jouer Les Enivrés en plein-air sera aussi une esthétique choisit : le mariage de la terre avec un décor plus réaliste, l’affrontement esthétique d’un intérieur sous un ciel ouvert, l’apparent cloisonnement des scènes avec l’ouverture visuelle de l’espace.

intentionS de miSe en Scène

Il existe un état où tout s’éveille à l’intérieur de nous, chaque cellule de notre organisme. Où nous sommes réunis, réconciliés avec le monde et notre prochain. Le « moi » s’efface et, dans un complet oubli de soi, tout nous apparaît pleinement. Cet état d’ivresse ne maquille pas le monde, ne nous évade pas du réel mais le transfigure et fait apparaître ce qui est la vérité méconnue.

« Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ». (Baudelaire)

Pour donner à ressentir la vie ardente de ces exaltés dionysiaques, je rêve d’un art qui serait la jonction entre performance, théâtre, concert et spectacle de rue. Une forme qui surprenne le spectateur et le mette dans un état d’inconfort. Une forme qui accentue l’expérience commune entre spectateur et acteur. Où nous ne venons pas pour consommer tranquillement assis sur son fauteuil, pour regarder un tableau vivant, mais où l’on vient vivre et partager dans le corps. Cela fait donc peur car c’est un engagement aussi que je souhaite de la part du public. Comme quand nous allons à un concert, ou en boite de nuit pour danser…

Je travaillerai donc à plusieurs espaces scéniques disséminés dans le jardin. Des zones, chacune différentes, réinterrogeant le regard et la place du spectateur (frontal, bi-frontal, au milieu des spectateurs…) afin de faire entendre de manière viscérale toute la beauté et la férocité de ce texte.

L’enivrement devient le seul moyen de tenir debout dans un temps sans idéal.

––

L’auteur : ivan viripaev

Auteur, réalisateur, comédien et metteur en scène, Ivan Viripaev est né à Irkoutsk (Sibérie) en 1974. Il est l’un des dramaturges russes les plus marquants de sa génération.

Il commence à travailler comme comédien, mais c’est en 2000, avec son premier texte, Les Rêves qu’il apparaît pour la première fois à Moscou, dans un festival de théâtre documentaire.

Il participe à la fondation du « Teatr.doc », où sont créées ses deux pièces Oxygène (2003) et Genèse n°2 (2004). Il met en scène ses textes : Juillet (2009), Danse Delhi (2010), Comedia (2010), Illusions (2011), Ovni (2012)…

Insoutenablement longues étreintes (2014), et Solar line (2015), sont ses derniers textes en date. Ivan Viripaev est traduit et joué dans le monde entier.

 

 

Crédit photo : Thierry Cantalupo

 

Festival 2019

Xe Festival

 

Cher public, chers amis,

Dixième festival du Nouveau Théâtre Populaire à Fontaine-Guérin !
Comment fêter cet anniversaire ? Nous avons décidé d’incarner La Comédie humaine de Balzac – l’enfant de Touraine qui, à vingt ans, décide de consacrer sa vie à la littérature. Il écrira quatre-vingt quinze romans au cours de trente années de travail, avec le projet de dépeindre le grand bestiaire humain. Tout notre monde est dans La Comédie humaine : individualisme destructeur et amitiés indéfectibles, fuite en avant et soif de sens, dons absolus et dettes impossibles, haines farouches et passions amoureuses, ambitions démesurées et grands élans créateurs…
À notre tour, nous tenterons en six spectacles de tendre un miroir à notre société : trois grands romans, une biographie théâtrale, un jeune public adapté de Dickens (le Balzac anglais !), un bal en compagnie des personnages de La Comédie humaine avant chaque spectacle. Vingt acteurs, plus de cent personnages, trente représentations, une œuvre inépuisable… et vous !
Nous tenterons de faire de notre petit jardin le grand théâtre du monde.
Bienvenue !

La troupe du NTP

Etude du public

L’été dernier, nous avons demandé aux spectateurs de remplir des formulaires afin de réaliser une étude du public du NTP. Nous avons confié cette étude au bureau Gece, spécialisé dans le domaine culturel. Voici des extraits de l’étude :

Résumé des chiffres de fréquentation du NTP en 2017

61% du public sont des femmes

61% du public sont des femmes

Les deux tiers du public du Maine-et-Loire

Les deux tiers du public sont des habitants de la région

Les festivaliers sont des habitués

33% de nouveaux, 39% de ponctuels, 28% de fidèles

La troupe est la principale motivation pour venir


la duchesse de langeais /
balzac

tous les soirs, dès 19h30

apÉro-spectacle / entrÉe libre
cantine de martine en haut de la prairie

ADAPTATION Pauline Bolcatto et Sophie Guibard
MISE EN SCÈNE
 Pauline Bolcatto

COLLABORATION MUSICALE ET PIANO Sacha Todorov
CAMÉRA ET SON  Claire Sermonne, Paul Antony Mille et Arnaud Marten
COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Baptiste Chabauty : Montriveau
Morgane Nairaud : La duchesse de Langeais
Joseph Fourez : Ronquerolle
Fredéric Jessua : Balzac
Elsa Grzeszczak : Louise de Bargeton
Et tous les comédiens de la troupe

« Très Cher,
Nous ferez-vous l’honneur de venir pique-niquer avant le spectacle ?
L’auteur sera au jardin, avec la foule de la Comédie humaine et de quoi faire bonne chère.
Nous allons convoquer quelques cuisiniers pour l’occasion, lire des poèmes,
chanter, profiter comme il se doit du grand air, et laisser place à quelques
bordements pour qui voudra les voir. Les soirs où se perdront nos Illusions,
il 
y aura de l’Amour. Nous réunirons, le soir suivant, la faune mondaine pour
en observer les Splendeurs et les Misères. Et quand tout ne sera plus que Peau
de chagrin, il restera nos plus beaux fantômes. Venez, voyez, entendez ce que
vous voudrez, je vous espère et vous attends. Je resterai toujours vôtre,

Antoinette de Langeais »



crédit photo : Jean-Michel Delage

la peau de chagrin /
balzac

20, 23, 26, 29 août, 20h30

aussi en tournée des battages 27 juillet-11 août
et en tournée des vendanges 7-16 septembre

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Antoine Philippot
COLLABORATION ARTISTIQUE Christophe Rouger et Pierre Lebon

COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Clovis Fouin : La Peau, Emile, Jonathas, un canard, Planchette, un médecin, un curiste, Le Jeune Homme
Elsa Grzeszczak : La Peau, Euphrasie, Rastignac, Le Notaire, Porriquet, Le Jardinier, Lavrille, un médecin, un curiste
Julien Romelard : Raphaël
Claire Sermonne : La Peau, Pauline, un canard, Spieghalter

Un antiquaire offre au jeune Raphaël un mystérieux morceau de cuir : cette peau, lui dit-il, exauce les vœux de son propriétaire, mais rétrécit un peu à chaque fois.
Sans trop y croire, Raphaël l’accepte…
Quand Balzac publie La Peau de chagrin, il n’est pas encore l’auteur de La Comédie humaine : pour l’instant, pour lui, pas grand-chose n’a marché.
Ici il ne cherche pas à donner le sens de la vie, mais à en prendre la mesure. Quelle quantité de vie a-t-on ? Et si nous le savions, qu’en ferions-nous ? Sur scène, quatre acteurs vous préparent une danse macabre, un feu de joie, un inquiétant banquet où cette peau de chagrin réduira sans rien perdre de son goût.



splendeurs et misères des courtisanes /
balzac

19, 22, 25, 28, 31 août, 20h30

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Lazare Herson-Macarel
COLLABORATION ARTISTIQUE Morgane Nairaud
COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Valentin Boraud : Lucien de Rubempré
Pauline Bolcatto : Mme de Mortsauf / Europe / Eve Séchard
Julien Campani : Lousteau / Corentin
Philippe Canales : Carlos Herrera / Jacques Collin
Baptiste Chabauty : Du Tillet / David Séchard / Camusot
Thomas Chrétien : Georges / Groom / Etienne
Léo Cohen-Paperman : M. de Sérizy / M. le Maire
Emilien Diard-Detœuf : Rastignac / Duc de Grandlieu
Clovis Fouin : Baron de Nucingen
Joseph Fourez : Vernou / Paccard / Duchesse de Grandlieu / Les libraires / Lebrun
Elsa Grzeszczak : Delphine de Nucingen / Clotilde de Grandlieu / Mme de Bargeton
Sophie Guibard : Asie
Lazare Herson-Macarel : Nathan
Frédéric Jessua : Balzac
Morgane Nairaud : Mme de Sérizy / Lydie
Antoine Philippot : Du Châtelet / Peyrade / Chanteur d’opéra
Julien Romelard : Bixiou / Derville / Commissaire de police / D’Arthez
Claire Sermonne : Esther
Sacha Todorov : De Marsay / Gault / Camusot Père

Avec Splendeurs et misères des courtisanes, la suite directe des Illusions perdues, Balzac nous entraîne dans un roman d’aventures haletant et féroce. Lucien a été sauvé par Carlos Herrera, ancien forçat déguisé en prêtre espagnol. Notre poète est amoureux d’Esther, sublime courtisane assoiffée de pardon et d’amour. Mais Nucingen, richissime banquier d’affaires, rencontre Esther à son tour, et cherche à la conquérir par tous les moyens…
Le Paris d’avant la révolution de 1830 devient une jungle où les personnages de La Comédie humaine se livrent une lutte sans merci. Mais regardons d’un peu plus près : ce monde traversé de forces contraires, ce monde de splendeurs et de misères, n’est-ce pas aussi le nôtre ?



Crédit photo : Jean-Michel Delage

illusions perdues /
balzac

18, 21, 24, 27, 30 août, 20h30

 

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Léo Cohen-Paperman
ADAPTATION ET COLLABORATION ARTISTIQUE Julien Campani
COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Eve Chardon puis Séchard / Horace Bianchon
Valentin Boraud : Lucien Chardon, dit de Rubempré
Philippe Canales :  Vautrin, dit Carlos Herrera
Julien Campani : Etienne Lousteau
Baptiste Chabauty : David Séchard / Michel Chrestien
Emilien Diard-Detœuf : Emile Blondet
Clovis Fouin : Andoche Finot
Joseph Fourez : Les Éditeurs (L’Éditeur, Doguereau, et Dauriat)
Elsa Grzeszczak : Louise de Bargeton
Lazare Herson-Macarel : Raoul Nathan
Frédéric Jessua : Honoré de Balzac
Morgane Nairaud : Coralie / Florine
Antoine Philippot : Baron Sixte du Châtelet
Julien Romelard : Daniel d’Arthez
Claire Sermonne : La Marquise d’Espard
Sacha Todorov : Matifat / Camusot

Illusions perdues raconte l’histoire d’un jeune homme de province, Lucien de Rubempré. Jeune poète plein d’espérance, il monte à Paris pour trouver la fortune et le succès… Mais le chemin est long. Découragé par ses premiers échecs, Lucien succombe aux sirènes du journalisme. Son ascension sociale se fait alors le miroir de sa chute morale : rapide et implacable. Et le pire est encore à venir.

Dans Illusions perdues, Balzac parle d’une société qui, après les défaites de l’Empire, a abandonné tout rêve collectif. Une société qui se réfugie dans l’individualisme pour jouir de tout : de l’argent, de la politique, du théâtre, de la littérature, de la chair.

C’est cette société de jouisseurs, avec ses gagnants et ses perdants, que nous déploierons devant vous, comme un grand bestiaire humain.

 



crédit photo : Jean-Michel Delage

Grandes espérances / Dickens

21, 23, 25, 27, 29 août, 11h

à partir de 7 ans

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Philippe Canales
COLLABORATION DRAMATURGIQUE Sophie Guibard
COLLABORATION MUSICALE Baptiste Chabauty

COSTUMES Manon Naudet
COLLABORATION À LA CONFECTION D’ACCESSOIRES Louise Daligault
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Baptiste Chabauty : Abel Magwitch / un domestique / le spectre
Sophie Guibard : Miss Havisham
Lazare Herson-Macarel : Pip

Et un groupe d’élèves du cycle 3 du Conservatoire d’Angers :

Eva Bernier : Estella
Clara Chauvin : Ruth / un domestique
Valentine Derinck : Officier / un domestique / le juge
Louise Daligault : Herbert / un domestique
Matéo Droillard : Jaggers / un domestique
Natacha Mazé : Officier / un domestique / Hamlet
Simon Lauretti : Officier / oncle Pumblechook / un domestique
Nicolas Roux : Joe / un domestique

Pip a huit ans. Il tombe fou amoureux de la jeune Estella au coeur de pierre. Pour la conquérir, il fait le voeu de devenir un grand homme. Empruntant au roman d’aventures et au conte fantastique, Grandes Espérances raconte l’incroyable ascension de ce jeune orphelin, apprenti forgeron. Mais pour changer de vie, doit-on oublier ce qu’on a été ?
L’oeuvre de Dickens traverse les mêmes questionnements que celle de Balzac, son contemporain outre-Manche.
Il y ajoute son humour anglais et sa poésie mélancolique. En une heure de théâtre, chant, et musique, nous raconterons les dix ans de cette quête initiatique.
À l’occasion de ce spectacle choral, les jeunes acteurs du Conservatoire d’Angers rejoignent la troupe du Nouveau Théâtre Populaire !
Petits et grands, ladies and gentlemen, en route pour Londres ! London, là où les rêves se réalisent…



Crédit photo : Jean-Michel Delage