Le Festival

de Bruno Sermonne
Mise en scène de Clovis Fouin
Collaboration artistique : Julien Campani

Avec :
Clovis Fouin
Elsa Grzeszczak
Claire Sermonne

Tristan, seul et désœuvré, ne peut oublier Iseult devenue épouse du roi Marc. Il va feindre la folie pour pouvoir approcher celle qu’il aime. Habilement dissimulé sous les traits d’un fou masqué, il se présente au château du couple royal. Pour que la reine lui ouvre ses bras, Tristan devra faire le récit intime de sa vie, de l’anneau et du calice qu’ils burent ensemble jusqu’à la lie. Musiques médiévales, baroques et rocks se côtoient ici pour rythmer ce spectacle au lyrisme courtois.
Un mythe éternel et fondateur revisité dans une mise en scène qui explore toutes les théâtralités de la douce confrontation d’une écriture ancienne à celle plus distanciée d’une voix symbolisée par le narrateur.

«Trois acteurs musiciens, tels des figures symboliques, incarnent une dizaine de personnages avec sur scène un portant de vieux costumes. La figure essentielle est ici celle du fou qui dit la vérité. La question de l’identité est au centre du spectacle : Tristan la pose en prenant le masque du fou. Devient-on quelqu’un d’autre en enfilant un costume ?
Le spectacle envisage la possibilité non pas d’une confrontation mais d’une véritable élaboration dans un même rapport au poème, de la parole et de la musique. Car si la Folie Tristan constitue le premier véritable poème en langue française, de la même manière la musique médiévale et baroque s’affirme comme le premier mouvement musical d’importance en France.
Nous avons décidé d’inventer et de tisser humblement un langage commun entre ces deux entités si proches et si nécessaires. Le répertoire musical que nous explorons est une forme du baroque mais d’autres inspirations plus contemporaines comme le rock accompagnent le spectacle. Certaines scènes sont également bercées par l’interprétation de chansons poétiques et envoutantes comme Quant au temple nous serons, adapté de Pierre Ronsard.
Tristan et Iseult, ce Poème aux croisements des civilisations, est à l’origine de toutes grandes histoires d’amour européennes (Roméo, Tatiana et Oneguine). Il n’est pas sans rappeler le retour D’Ulysse à Ithaque, mythe des amants stellaires qui se déclinera par la suite éternellement dans les siècles et les contrées. Il enseigne ici encore une fois que l’amour est un retour, une supplique et un chant. Qu’il n’y a pas de geste plus noble que de se prosterner devant celui ou celle que l’on aime. Car cette supplique par sa force et sa vérité trompe la mort et enveloppe nos sens de la douce et flamboyante sensation de n’être plus un mais deux.
Le chant d’amour de Tristan et Iseult traversera longtemps encore les siècles et nous, acteurs ou musiciens, nous faisons l’écho de ses cris, de ses joies, de ses pleurs, de ses rires qui inlassablement transportent le public dans un monde lyrique, ardent et poétique.»

• du 6 au 8 novembre 2014 à Angers (49) – Théâtre du Champ de Bataille


Falstafe
 sera en tournée lors de la saison 2014-2015. Spectateurs d’Anjou ou d’ailleurs, (re)venez nous voir !

• le 29 novembre 2014 à Corné (49) – Espace du Séquoia

• du 15 au 19 décembre 2014 à Angers (49) – Nouveau Théâtre d’Angers

• les 7 et 8 avril 2015 à Meaux (77) – Théâtre du Luxembourg

• du 15 au 25 avril 2015 à Paris (75) – Théâtre Paris-Villette

• les 27 et 28 avril 2015 à Toulouse (31) – Théâtre Sorano-Jules Julien

Pour des raisons d’organisation, le banquet prévu samedi 23 août à 19h est annulé. Pour tout de même fêter avec vous cette 6e édition du festival, nous vous invitons à boire un verre avec tout l’équipe du NTP dimanche soir à l’issue de la dernière représentation, vers 22h30 à la buvette du NTP. Vous êtes les bienvenus !

 

Vilar en Anjou : une conférence par Jean Bauné sur Jean Vilar et sa première tournée en Anjou, à l’été 1941, bien avant l’aventure du festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. L’entrée est libre, rendez-vous mercredi 13 août à 16h à Fontaine-Guérin. Venez nombreux !

Jean Bauné est né à Mazé. Il a été professeur au Collège Molière de Beaufort-en-Vallée de 1968 à 2002 où il crée l’atelier théâtre en 1985. Il crée l’antenne théâtre du Centre de documentation pédagogique, organise avec l’Association En Jeu les printemps théâtraux des écoles, des collèges et des lycées. En 1992, il crée le secteur théâtre éducation du Centre Dramatique National d’Angers aux côtés de Claude Yersin et de Daniel Besnehard. Il participe au Festival d’Avignon depuis 1966 dans le cadre des Centres de jeunes et de séjour du Festival.

Sixième édition ! Six spectacles, six poètes, six metteurs en scène, six cents ans de théâtre, six époques, six langues ! Cette année, la démesure est à l’honneur : des monuments, des géants et des monstres. Pour réenchanter notre monde incertain, retrouvons-nous sur notre petit plateau de bois pour une grande fête du théâtre !

Télécharger le Tract NTP 2014

Accéder au programme pièce par pièce :

HAMLET

LA CERISAIE

LE CERCLE DE CRAIE CAUCASIEN

FALSTAFE

LA BELLE ET LA BÊTE

LA VIE TRESHORRIFICQUE DU GRAND GARGANTUA

La vie treshorrificque du grand Gargantua / Rabelais

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Sophie Guibard et Emilien Diard-Detœuf
COSTUMES Juliette Gaudel
SCÉNOGRAPHIE Nayel Zeaiter

DISTRIBUTION
Valentin Boraud
Julien Campani
Baptiste Chabauty
Sacha Todorov

La vie treshorrificque du grand Gargantua, c’est un spectacle fait de théâtralités contradictoires : on joue d’abord à raconter, et cela déborde, on s’emporte, peu importe comment. Le narrateur devient bonne sœur, on hurle au passé simple, on naît aussi facilement par l’oreille de sa mère qu’on entre en scène. Ce qui compte, c’est l’appétit de récit, c’est de raconter la bruyante vie du héros Gargantua : il naît, il boit, il morve dans sa soupe, il jubile d’être au monde; il part étudier, il boit, il compte les étoiles à quatre heures du matin, il se goinfre de savoirs ; il mène une guerre, prend des jets de canons pour une attaque de poux, et se discipline, diplomate mais toujours étonné de tout ; puis il tombera amoureux d’une géante, mettra au monde un nouveau géant, et toujours dira : « A boire ! À boire ! À boire ! ».

Les fables et les contes populaires ont cette force d’être en nous au point qu’on les a naturellement intégrés, comme digérés. Quand ils ressortent, on a l’impression de les inventer. Ou plutôt, beaucoup de nos créations sont des réminiscences. Le théâtre ne s’apprend pas, il se retrouve là où il a été enfoui.
La vie treshorrificque du grand Gargantua est un spectacle sur l’enfouissement des connaissances.
C’est un spectacle sur la possibilité de tout apprendre et de tout penser, sans aucune censure. Tout apprendre, tout penser, et tout dire : le comique, le grotesque, le pathétique, le scatologique, le scientifique, l’astronomique, tout, tout et tout. Sauf l’obscurantique : pas de fausse connaissance, pas de connaissance creuse, pas de curiosité feinte. L’étonnement ne peut pas être trahi : on est étonné, ou pas.
La vie treshorrificque du grand Gargantua est un spectacle sur la liberté de la langue, qui est le début de toute liberté. Pouvoir tout dire, c’est évoquer tous les sujets (de l’église à la matière fécale), mais c’est aussi pouvoir dire tous les mots, même les mots inventés. Pour que l’homme se libère, il faut qu’il libère sa capacité à parler. Il faut qu’il libère sa langue. Après Rabelais, l’orthographe s’académise, la pensée rentre dans un rang, la langue se range sous l’empire des lois. Mais le souvenir des géants reste dans les mots : la liberté a laissé une trace écrite et orale dans l’ordre établi.
Gargantua, c’est l’enfance du français, une enfance libre, facétieuse et insolente, dont le français adulte se souvient avec émotion, comme d’une époque d’insouciance et de gaieté.
La vie treshorrificque du grand Gargantua est une entreprise de libre archéologie de la langue. On ne traduit pas. On ne change pas un seul mot. Ils ont cinq cents ans, et pourtant ils sont plus vifs que les nôtres. Parler Rabelais, c’est être à la racine du théâtre populaire. Nous aurions pu commencer par là.

Sophie Guibard et Emilien Diard-Detœuf

La belle et la bête

ADAPTATIONElsa Grzeszczak et Sacha Todorov
MISE EN SCÈNEElsa Grzeszczak

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : La Belle
Clovis Fouin : La Bête / Avenant
Philippe Canales : Le père
Elsa Grzeszczak : Adélaïde, la sœur / La mère

La Belle et La Bête est une histoire qui questionne la rationalité de nos choix et de nos désirs face à notre monde, qui devient chaque jour plus violent dans le nivellement des consciences vers la « normalité ». Il est un appel à la liberté que nous devons nous octroyer pour nous battre contre les conformismes sociaux et moraux, afin de défendre envers et contre tous nos désirs les plus profonds. Qu’aime t-on lorsqu’on aime ? Qui ai-je le droit d’aimer ?
Ces personnages avancent dans le jardin obscur de leurs sentiments. C’est une ode à notre part animale et instinctive, une histoire où la vérité des désirs peut naître parce qu’à l’abri dans la forêt et à l’orée de la civilisation. Il y a certaines vérités qui ne peuvent s’avouer que dans le secret de la pénombre. La naissance de cet amour féroce effraye autant qu’elle envoûte, mais comme il est dit dans ce conte : « Il faut parfois savoir sauter et tomber pour voir ce qu’il y a au fond des choses…
Où que tu sois, creuse profondément ! Les sources sont toujours sous terre. ».
Ce spectacle sera un cri pour apprivoiser nos peurs et nos désirs. Un cri, dans cette fête où l’on dansera l’inconsolable tristesse de ne pouvoir comprendre l’autre, de retrouver un peu du langage « du cœur », dans les fougères et au clair de lune, loin des pères, des maîtres et des Lois. La limite de nos rêves est celle que nous nous construisons. Alors, quoi de mieux que le ciel de Fontaine-Guérin pour entendre résonner la promesse de leur amour inconditionnel.

Elsa Grzeszczak

Falstafe / Novarina

TEXTE Valère Novarina, d’après William Shakespeare
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Lazare Herson-Macarel
ACCOMPAGNEMENT VOCAL Antoine Philippot
CONSEIL PERCUSSIONS Baptiste Chabauty

DISTRIBUTION
Joseph Fourez : Falstafe
Julien Romelard : Le Prince / Percy
Sophie Guibard : Pistole / Worcester
Philippe Canales : Le Roi
Morgane Nairaud : L’Hôtesse

Spectacle en itinérance :

  • Samedi 26 juillet à 20h30 à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance (Le Présbytère)
  • Vendredi 1er août à 20h30 à Saint-Rémy-la-Varenne (Le Prieuré)
  • Samedi 2 août à 20h30 à La Ménitré (La Couette)
  • Vendredi 15 août à 16h à Beaufort-en-Vallée (La Chapelle)
  • Samedi 16 août à 16h à Mazé (Le Méteil)
  • Dimanche 17 août à 16h à Brion (Le Moulin de la Rivière – Peggy Paint Ranch)
  • Vendredi 22 août à 16h à Ambillou-Château (Troglo-Rêve : 3 rue des Mazières)
  • Samedi 23 août à 16h à Chaudefonds-sur-Layon (Lieu-dit Saint Charles)
  • Dimanche 24 août à 16h à Baugé (Les Grands Moulins : 2 rue de la Fontaine).

Pour la première fois de son histoire, le Nouveau Théâtre Populaire joue l’œuvre d’un auteur vivant ! Partant de la pièce Henri IV, de Shakespeare, le jeune Valère Novarina nous offre un poème comique foisonnant et libérateur, au centre duquel est la figure de Falstafe : légendaire soldat obèse et fanfaron, âme damnée du jeune Prince Henry, et ardent défenseur du Vice sous toutes ses formes. L’aventure des représentations en itinérance, initiée l’année dernière avec Othello, se poursuit de façon festive : des lieux atypiques, cinq acteurs déchaînés, et un poète témoignant avec force de l’éternelle vitalité de notre langue. Le spectacle peut commencer !
Les chroniques rapportent qu’en 1600, les premières représentations d’Henri V furent interrompues par les cris du public réclamant : «Falstafe ! Falstafe !». Le public du Globe avait soif de retrouver sa nouvelle idole : le gros Falstafe – l’ivrogne, le menteur, l’irresponsable – qui résume à lui seul tous les vices de l’humanité. Pourquoi ce désir ? Le public avait compris, ce grand enfant : Falstafe, c’est le théâtre ! C’est une connaissance plus ancienne et plus profonde que celle qui est renfermée dans les livres, une sagesse située bien au-delà, ou en deçà, du Bien et du Mal. C’est l’incarnation du Gai Savoir. C’est la connaissance essentielle qui fait le désir de Faust. C’est cette connaissance dont personne n’est exclu, qui est permise à toutes les âmes intactes. C’est un certain art de vaincre la mort en la jouant. Ce plaisir essentiel du théâtre – universel, inné, unique, nécessaire et consolant – me semble une raison suffisante pour monter Falstafe.
D’autre part, Falstafe est l’oeuvre d’un poète vivant. Réécrivant Henry IV, Novarina nous livre une grande œuvre de langue française, de celles qui n’utilisent pas la langue ; mais l’explorent, l’éprouvent, l’abîment, l’abyment, l’étendent et l’inventent. Cette langue instinctive et prolixe nous demande de remonter aux origines de notre vocation d’acteur afin de tendre un miroir au public, et de rendre hommage à sa profonde sagesse : vivre suffit.
Enfin, Falstafe est le récit d’un parcours initiatique, avec ses choix, ses renoncements, ses victoires sur soi-même. Notre spectateur s’identifiera à coup sûr au jeune Prince. Le futur Henry V, tiraillé entre Falstafe et Bolingbroke, entre un père joyeux et un père déçu, remet toujours l’âge adulte au lendemain. C’est la figure mythique du Cancre – il en a l’insouciance, le sens du rythme, l’amour des petites choses, la haine de l’ennui. C’est à ceux-là que je voudrais adresser la mise en scène de Falstafe. C’est avec eux que je voudrais explorer l’improbable, l’inhabitude, l’interdit. Comme l’écrit souvent Novarina, il s’agit pour les acteurs de s’émerveiller ensemble d’être des animaux parlants, et de «sortir d’homme.» Il sera bien temps, plus tard, au terme de la pièce comme au terme de l’enfance, d’endosser son lourd costume d’adulte.
Je rêve les représentations de Falstafe comme une fête – une vraie fête, avec son banquet, ses guirlandes de lumière et son orchestre improvisé. Un espace et un temps entièrement dévolus à la transgression des conventions admises, à la folie. Une fête qui aurait la même puissance symbolique, la même force de bouleversement spirituel qu’un jour de Carnaval – quand les mendiants s’habillent en rois et les rois en mendiants, et que pour une heure enfin les derniers sont les premiers.

Lazare Herson-Macarel


Scénographie et costumes : Alice Duchange / Lumière : Jérémie Papin / Régie générale : Thomas Chrétien / Stagiaire mise en scène : Isham Conrath / Administration – production : Lola Lucas / Production – diffusion : Caroline Namer

Production Compagnie de la jeunesse aimable. Co-production : Nouveau Théâtre Populaire (NTP), Théâtre Sorano – Jules Julien de Toulouse et NTA, CDN d’Angers. Avec l’aide à la création de la Région Pays-de-la-Loire et le soutien de la Région Ile-de-France. Avec la participation du Jeune Théâtre National. En résidence de création au Théâtre Paris Villette.
Spectacle créé au Festival In d’Avignon du 6 au 11 juillet 2014.

La Cerisaie / Tchekhov

TRADUCTION André Markowicz et Françoise Morvan
MISE EN SCÈNE Julien Romelard
COLLABORATION ARTISTIQUE
Joseph Fourez

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Lioubov Andreevna
Claire Sermonne : Ania
Morgane Nairaud : Varia
Philippe Canales : Gaev
Emilien Diard-Detœuf : Lopakhine
Lazare Herson-Macarel : Trofimov
Clovis Fouin : Pichtchik
Sophie Guibard : Charlotta
Baptiste Chabauty : Epikhodov
Elsa Grzeszczak : Douniacha
Frédéric Jessua : Firs
Julien Campani : Iacha

Anton Tchekhov écrit La Cerisaie en 1903 dans une Russie en pleine transition, à la veille de la révolution, alors qu’il se meurt de la phtisie. Faible et en retraite loin de la capitale, il questionne cet instant fragile où la communauté est face à l’imminence d’un bouleversement. Comment construire un nouvel ordre sans pour autant sacrifier ce qui fait notre identité ? Qu’est-on prêt à détruire pour cela ? Faut-il abattre notre passé pour construire notre futur ? Sans aborder ces questions frontalement, Tchekhov trace le portrait saisissant d’une société en mouvement à travers ses personnages et leur complexité humaine ; c’est dans ce contexte que nous créerons Notre Cerisaie.
Monter Tchekhov au NTP, à Fontaine-Guérin, c’est exprimer une fois de plus notre envie de nous confronter aux grands auteurs et de faire vivre les oeuvres majeures du répertoire.
Monter La Cerisaie aujourd’hui, c’est nous permettre de révéler le bouleversement que nous traversons au sein du NTP avec le public. A travers le récit de la vente de cette Cerisaie, nous racontons notre histoire, la re-construction sincère et joyeuse de ce qui fait l’essence de notre démarche. Construction qui s’accompagne bien entendu de doutes, de questionnements, de désirs, d’élans de beauté et de l’espoir possible d’un nouveau lieu de théâtre.
Monter La Cerisaie aujourd’hui, c’est affirmer le travail de notre troupe, notre manière d’interroger le théâtre ici face à ce public, parce que tout se fera à la vue des spectateurs.
Monter La Cerisaie aujourd’hui, c’est raconter l’histoire intime d’un auteur de théâtre écrivant son dernier chef-d’œuvre ; alors qu’il se meurt, il nous laisse non dans la tristesse de sa disparition mais dans la célébration de son héritage.
Monter La Cerisaie au NTP est une nécessité pour nous.

Julien Romelard