Le Festival

splendeurs et misères des courtisanes /
balzac

19, 22, 25, 28, 31 août, 20h30

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Lazare Herson-Macarel
COLLABORATION ARTISTIQUE Morgane Nairaud
COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Valentin Boraud, Pauline Bolcatto, Julien Campani, Philippe Canales, Baptiste Chabauty, Thomas Chrétien, Léo Cohen-Paperman, Emilien Diard-Detœuf, Clovis Fouin, Joseph Fourez, Elsa Grzeszczak, Sophie Guibard, Lazare Herson-Macarel, Frédéric Jessua, Morgane Nairaud, Antoine Philippot, Julien Romelard, Claire Sermonne, Sacha Todorov

Avec Splendeurs et misères des courtisanes, la suite directe des Illusions perdues, Balzac nous entraîne dans un roman d’aventures haletant et féroce. Lucien a été sauvé par Carlos Herrera, ancien forçat déguisé en prêtre espagnol. Notre poète est amoureux d’Esther, sublime courtisane assoiffée de pardon et d’amour. Mais Nucingen, richissime banquier d’affaires, rencontre Esther à son tour, et cherche à la conquérir par tous les moyens…
Le Paris d’avant la révolution de 1830 devient une jungle où les personnages de La Comédie humaine se livrent une lutte sans merci. Mais regardons d’un peu plus près : ce monde traversé de forces contraires, ce monde de splendeurs et de misères, n’est-ce pas aussi le nôtre ?

© Jean-Michel Delage

illusions perdues /
balzac

18, 21, 24, 27, 30 août, 20h30

 

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Léo Cohen-Paperman
ADAPTATION ET COLLABORATION ARTISTIQUE Julien Campani
COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto, Valentin Boraud, Philippe Canales, Julien Campani, Baptiste Chabauty, Emilien Diard-Detœuf, Clovis Fouin, Joseph Fourez, Elsa Grzeszczak, Lazare Herson-Macarel, Frédéric Jessua, Morgane Nairaud, Antoine Philippot, Julien Romelard, Claire Sermonne, Sacha Todorov

Illusions perdues raconte l’histoire d’un jeune homme de province, Lucien de Rubempré. Jeune poète plein d’espérance, il monte à Paris pour trouver la fortune et le succès… Mais le chemin est long. Découragé par ses premiers échecs, Lucien succombe aux sirènes du journalisme. Son ascension sociale se fait alors le miroir de sa chute morale : rapide et implacable. Et le pire est encore à venir.

Dans Illusions perdues, Balzac parle d’une société qui, après les défaites de l’Empire, a abandonné tout rêve collectif. Une société qui se réfugie dans l’individualisme pour jouir de tout : de l’argent, de la politique, du théâtre, de la littérature, de la chair.

C’est cette société de jouisseurs, avec ses gagnants et ses perdants, que nous déploierons devant vous, comme un grand bestiaire humain.

 

© Jean-Michel Delage

Grandes espérances / Dickens

21, 23, 25, 27, 29 août, 11h

à partir de 7 ans

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Philippe Canales
COLLABORATION DRAMATURGIQUE Sophie Guibard
COLLABORATION MUSICALE Baptiste Chabauty

COSTUMES Manon Naudet
COLLABORATION À LA CONFECTION D’ACCESSOIRES Louise Daligault
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Baptiste Chabauty, Sophie Guibard, Lazare Herson-Macarel

Et un groupe d’élèves du cycle 3 du Conservatoire d’Angers :

Eva Bernier, Clara Chauvin, Valentine Derinck, Louise Daligault, Matéo Droillard, Natacha Mazé, Simon Lauretti, Nicolas Roux

Pip a huit ans. Il tombe fou amoureux de la jeune Estella au coeur de pierre. Pour la conquérir, il fait le voeu de devenir un grand homme. Empruntant au roman d’aventures et au conte fantastique, Grandes Espérances raconte l’incroyable ascension de ce jeune orphelin, apprenti forgeron. Mais pour changer de vie, doit-on oublier ce qu’on a été ?
L’oeuvre de Dickens traverse les mêmes questionnements que celle de Balzac, son contemporain outre-Manche.
Il y ajoute son humour anglais et sa poésie mélancolique. En une heure de théâtre, chant, et musique, nous raconterons les dix ans de cette quête initiatique.
À l’occasion de ce spectacle choral, les jeunes acteurs du Conservatoire d’Angers rejoignent la troupe du Nouveau Théâtre Populaire !
Petits et grands, ladies and gentlemen, en route pour Londres ! London, là où les rêves se réalisent…

© Jean-Michel Delage

Honoré, vie balzacienne

20, 22, 24, 26, 28 août 2018, 11h

à partir de 10 ans

 TEXTE ET MISE EN SCÈNE Emilien Diard-Detœuf
COLLABORATION ARTISTIQUE Léo Cohen-Paperman

COSTUMES Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Frédéric Jessua, Pauline Bolcatto, Sacha Todorov, Julien Campani

Honoré de Balzac paraît un personnage sorti de ses propres romans. Il en a tous les caractères et il connaît toutes leurs turpitudes, comme s’il obéissait dès le départ à la loi de l’œuvre qu’il allait mettre une vie à écrire.
Alors raconter la vie de Balzac, c’est comme sauter à pieds joints dans ses livres. Comment, pour survivre, il écrit jusqu’à 30 ans des centaines de mauvais romans sans les signer. Comment, pour un seul livre, on lui ouvre les portes de Paris. Et comment, pour raconter toutes les vies, il finit par y laisser la sienne.
Documentaire sur la vie du maître, enquête sur le génie créateur et prologue à notre dixième édition, Honoré, vie balzacienne met en scène un Balzac de tragicomédie face à ses trois démons, l’Amour, l’Argent et l’Art, pour éclairer au soleil de midi le mystère de l’homme qui a mis le monde dans une bougie de minuit.

© Jean-Michel Delage

Lettre aux spectateurs sur le prix des places

Chers spectateurs,

Depuis la première édition du festival du Nouveau Théâtre Populaire en 2009, la troupe tient à ce que le prix des places soit de 5€.

Ce tarif est au cœur de notre ambition politique : que le théâtre soit accessible à tous les porte-monnaie, qu’il soit un plaisir qu’on peut partager en famille, qu’on puisse y venir tous les soirs si on le souhaite, telle est l’utopie que nous avons envie de défendre avec vous à Fontaine-Guérin.

Cependant, malgré votre fidélité, ce tarif ne nous permet pas de couvrir les frais du festival ; ces frais, bien que la troupe se salarie au minimum syndical, sont importants, et vont au fil des ans en grossissant (élargissement de la troupe, amélioration des conditions d’accueil, augmentation du coût de la vie). Nous recevons des subventions publiques, mais elles ne sont pas suffisantes — et certaines, pour être octroyées, nécessitent que nous augmentions nos recettes.

C’est pourquoi nous avons dû trouver de nouvelles sources de financement. Après nous être ouverts au mécénat d’entreprise et aux dons de particuliers, l’augmentation du prix des places a paru inéluctable ; mais nous ne voulions pas renoncer à notre tarif « populaire ». Nous avons donc décidé de mettre en place une grille tarifaire spéciale :

  • pour tous ceux qui le souhaitent, la place reste à 5€ ;
  • pour tous ceux qui le souhaitent, la place peut maintenant être à 10 ou 15€.

Cette solution nous a paru la meilleure pour concilier notre besoin d’augmenter les recettes du festival avec notre désir de continuer à offrir un tarif accessible à tous. Nous espérons qu’elle vous conviendra aussi !

Merci, encore et toujours pour votre présence. Nous vous souhaitons un bon festival !

La troupe du Nouveau Théâtre Populaire

Les lectures publiques du NTP en 2018

Le partenariat avec l’Entente-Vallée se poursuit pour sa 7e année consécutive ! Nous vous présenterons un nouveau cycle de lectures. Retrouvez-nous à 20h30 :

  • le 24 janvier à L’Espace culturel de La Ménitré
  • le 14 février à la Bulle à Mazé
  • le 21 mars à la bibliothèque de Beaufort-en-Anjou
  • le 18 avril à la Maison du Théâtre à Fontaine-Guérin

Tract lectures 2018

L’édition Balzac

En 2018, après 37 créations, et près de 47.000 spectateurs, nous fêterons la dixième édition du festival du Nouveau Théâtre Populaire. La troupe a voulu fêter cet anniversaire en réalisant un de ses plus grands rêves : faire un festival hors cadre, hors format, hors logique, ayant pour principe de rassembler tous les spectacles autour de l’œuvre d’un seul auteur.

Cet auteur, ça sera Balzac !

En août 2018, nous créerons donc :

  • Illusions perdues d’après Balzac
  • Splendeurs et misères des courtisanes d’après Balzac
  • La Peau de chagrin d’après Balzac
  • La Duchesse de Langeais d’après Balzac
  • Honoré, vie balzacienne
  • Grandes espérances, d’après Dickens

Pourquoi ce projet ?

Parce qu’il est temps de faire la très grande fête ! Nous sommes animés d’une soif formidable de théâtre et nous rêvons depuis longtemps de faire un spectacle–monde ; et nous pensons que le festival du Nouveau Théâtre Populaire est pour cela l’endroit rêvé.

Pourquoi Balzac ?

Parce qu’il est visionnaire. D’une certaine façon, ses livres sont notre Genèse. Ils posent les jalons de notre époque et nous permettent de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Ces romans, malgré leurs différences de tonalité, ont pour trait commun de ne jamais idéaliser ni les personnages, ni le monde dans lequel ils vivent. Individualisme destructeur, égoïsme calculateur, ambitions meurtrières ; règne arrogant du journalisme qui broie la poésie ; emprise du capitalisme financier, qui lie les hommes par des dettes impossibles… Balzac regarde les hommes tels qu’ils sont, sans les magnifier, mais sans les blâmer. Il voit et écrit ce qui est.

Chacune des œuvres choisies est différente, mais toutes participent à l’idée folle de Balzac : recenser de façon totale le monde tel qu’il est. Et toutes participent au coup de génie de la Comédie Humaine ; que chaque œuvre, tout en étant autonome, soit en même temps une partie d’un grand Tout. Et c’est à ce coup de génie que veut rendre hommage cette édition, en faisant en sorte de tisser des échos et des jeux de miroir entre tous les spectacles.

Notre ambition sera de traduire cette soif d’écriture, d’épique, de personnages. Comment ? Par un rythme radicalement vigoureux, par un rapport ludique et désinvolte à l’écriture et par un pont sans cesse jeté entre le passé de l’écriture et le présent du théâtre ; nous tenterons de ressusciter la vigueur balzacienne, si singulière en ceci qu’elle jouit de tout (et surtout d’illusions et de destins tragiques) et ne se désole de rien.

Les spectacles en tournée

Tout au long de la saison, certains de nos spectacles jouent en tournée, partout en France.

La Vie treshorrificque du grand Gargantua

  • le 16 septembre au Chainon manquant, Laval (53)
  • le 3 mai à l’Estran, Marennes (17) – Théâtre de la Coupe d’or

La Paix

  • le 17 avril au Carroi, La Flèche (72)

Le jour de gloire est arrivé

  • le 9 avril au Théâtre Universitaire François Rabelais, Tours (37)
  • le 20 avril au Théâtre Louis Jouvet, Rethel (08)

Petit et Grand

  • le 27 mai au Mystère de Loire, La Ménitré (49)