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Festival 2023
by admin
le soulier de satin /
claudel
première partie
20, 23, 26, 29 août 2023 à 20h30
DURÉE : 2h10
intégrale : 1er septembre 2023 à 20h
(durée prévisionnelle 5h avec un entracte)
MISE EN SCÈNE Lazare Herson-Macarel
COLLABORATION ARTISTIQUE Emilien Diard-Detœuf
COSTUMES Manon Naudet et Zoé Lenglare
HABILLAGE Angèle Glise
MUSIQUE Baptiste Chabauty
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien et Marco Benigno
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Marie Mouillard
ACTIONS SUR LE TERRITOIRE Mathilde Chêne
DISTRIBUTION
Marco Benigno, Camille Bernon, Valentin Boraud, Julien Campani, Philippe Canales, Baptiste Chabauty, Eddie Chignara, Emilien Diard-Detœuf, Clovis Fouin, Elsa Grzeszczak, Lazare Herson-Macarel, Frédéric Jessua, Hélène Rencurel, Garance Robert de Massy, Julien Romelard
Synopsis première partie
Don Rodrigue et Doña Prouhèze se sont déjà rencontrés et aimés. Pendant que Rodrigue est appelé par le Roi d’Espagne à régner sur l’Amérique qui vient à peine d’être découverte, Prouhèze poursuit sa quête d’absolu en s’isolant dans le château de Mogador sur les côtes d’Afrique, où elle est courtisée par Don Camille.
Note de mise en scène
Doña Prouhèze et Don Rodrigue sont deux amants que tout sépare : la Loi, le Devoir, l’Océan et Dieu. Mais ils s’aiment. Ils ne peuvent s’empêcher de s’aimer. Avec Le Soulier de Satin, Claudel nous livre le récit passionné de ce drame qu’il a lui-même vécu : un amour impossible. Mais ce récit ne sera pas une lamentation solennelle, non ; mais une grande fête ! Sous la plume de Claudel, cet amour prend des dimensions planétaires, et même cosmiques. L’action nous entraîne comme par magie dans un incroyable voyage, du milieu de l’Océan jusqu’au désert de Castille, du palais du Roi d’Espagne aux forêts amazoniennes, du poème le plus lyrique à la clownerie la plus triviale, du monde visible au monde invisible, et d’hier à aujourd’hui.
Nous rêvons depuis longtemps de donner Le Soulier de Satin. Cette pièce est une somme de ce que nous avons toujours voulu défendre : un théâtre d’acteurs et d’actrices, démesuré par son ambition, pauvre par ses moyens, fait dans l’urgence, traversant tous les styles, permettant au cœur d’un jardin la rencontre d’un public, d’un poète, et de spectateurs de tous les âges. Un théâtre qui pourrait avoir pour devise ce mot de Doña Prouhèze : “Qu’ai-je voulu que te donner la joie ?”
© Thierry Cantalupo et Serguey Varenne