Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles /

Carroll

Rêverie poétique

 

16, 18, 21, 23, 25, 28 août 2024

À 11h

DURÉE 1h
À PARTIR DE 6 ans

 

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Claire Sermonne
RÉGIE Thomas Chrétien
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Marie Mouillard
CHARGÉE DES ACTIONS SUR LE TERRITOIRE Mathilde Chêne

DISTRIBUTION 
Pauline Bolcatto, Emilien Diard-Detoeuf, Elsa Grzeszczak

 

Synopsis

Alors qu’elle s’apprête à faire une couronne de marguerites, Alice aperçoit un lapin blanc vêtu d’un gilet. Elle s’élance à sa poursuite et tombe dans un terrier profond. Commencent alors toutes ses aventures.
Au Nouveau Théâtre Populaire nous sommes comme Alice dans la chaleur de l’été. Nous sommes acteurs et spectateurs d’épopées extraordinaires. Nos rêves naissent sur ce décor de notre réalité : un plateau de bois, le soleil, les étoiles et la forêt. Avec la nature, l’atmosphère, les êtres, les éléments qui nous entourent, nous formons un monde qui naît de nos rêves. Comme les enfants qui voyagent avec ce qui est à portée de leur main. 
Alors voilà Alice, et le pays merveilleux né de sa rêverie dans cet après-midi d’été. 
Une nouvelle grande aventure qui surgit de notre rêve.

 

Pourquoi monter cette pièce au Nouveau Théâtre Populaire ?

Eh bien, maintenant si tu crois en moi, je croirai en toi”  Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll

C’est bien sûr un conte initiatique plus qu’un simple récit. Chaque rencontre d’Alice avec des personnages est un examen qu’elle passe et dont elle doit sortir victorieuse pour avoir le droit de poursuivre. Et chaque rencontre est un affrontement avec le langage : jeux de mots, locution, poème, parodie qui transforme le texte… Le langage devient un matériau malléable libre, un champ (chant ?) d’inspiration pour le théâtre.

Comment être dans ce monde qui nous pousse à aller de plus en plus vite ? Ce monde dans lequel le temps fuit ? Dans ce monde qui nous demande d’être efficace, rentable, concentré ?

Et si Alice était l’éloge de la déconcentration, de la contemplation ? Alice nous enseigne, nous embarque à faire de la vie, une aventure, une aventure grotesque, une aventure folle… Rêver sa vie en se métamorphosant, en se trompant, en jouant… La contemplation est à contre-temps du rythme d’une vie imposée par une “dictature” du réel.  Ce lapin qui tient le temps après lequel elle court n’est seulement (et c’est très décevant) qu’au service d’une Reine tyrannique et absurde. 

Seuls les enfants et les artistes (et peut-être aussi les grands chercheurs) savent que rien n’est impossible, et que la réalité n’est pas forcément celle qu’on croit. Que l’impossible est ce que nous ne comprenons pas encore. L’humanité en a l’intuition puisqu’elle continue à se raconter des histoires…

Au Nouveau Théâtre Populaire nous sommes comme Alice dans la chaleur de l’été. Nous sommes acteurs et spectateurs d’épopées extraordinaires. Nos rêves naissent sur ce décor de notre réalité, un plateau de bois, le soleil, les étoiles et la forêt. Avec la nature, l’atmosphère, les êtres, les éléments qui nous entourent, nous formons un monde qui naît de nos rêves. Comme les enfants qui voyagent avec ce qui est à portée de leur main. Alors voilà Alice, et son pays merveilleux né de sa rêverie dans cet après midi chaud d’été. Une nouvelle grande aventure qui surgit de mon rêve. 

Claire Sermonne

© Serguey Varenne

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