Au théâtre du Champ de Bataille, les 17 avril à 19h30 et 18 avril à 20h30, Clovis Fouin jouera Les Les Cahiers de Nijinski, d’après les écrits du célèbre danseur russe.
Les Cahiers de Nijinski forment un étrange et grand poème, rédigé dans une langue mystique, brute, radicale.
Réservations au 02 41 72 00 94. Informations sur le site du théâtre du Champ de Bataille : www.champdebataille.net
Adresse : 10, rue du Champ de Bataille, 49100 Angers
Une Histoire de Paradis, qui avait été créé au Festival NTP 2012, jouera au Théâtre de Beaufort mardi 15 avril à 10h30 et 15h et au Théâtre du Champ de Bataille à Angers mercredi 16 avril à 16h30.
Souvenez-vous, une Histoire de Paradis, c’est l’histoire d’Atzel qui ne veut pas dormir. Il pose un tas de questions à son père, et finit par la plus importante : il lui demande ce qu’il y a après la vie. Commence alors une folle aventure, lorsque son père lui apprend qu’après la vie, il y a le paradis.
Retrouvez les informations sur ce spectacle ici. Et pour réserver, contactez directement le théâtre du Champ de Bataille à Angers ou le service culturel de Beaufort-en-Vallée.
Deux acteurs du NTP, Emilien et Julien, participeront à la soirée « So British » sur l’humour anglais en littérature, organisée par la médiathèque La Bulle à Mazé vendredi 11 avril à 19h. Informations et réservations ici.
Le NTP, héritier revendiqué de Jean Vilar, a été représenté cet été au festival d’Avignon « in », berceau du théâtre populaire créé par Vilar lui-même. Du 6 au 11 juillet, nous avons présenté en avant-première Falstafe de Valère Novarina, mis en scène par Lazare Herson-Macarel, à la Chapelle des Pénitents Blancs. C’est une grande fierté !
Vous pourrez ensuite voir ce spectacle en itinérance dans les communes voisines de Fontaine-Guérin entre le 26 juillet et le 24 août (vous trouverez le planning détaillé ici).
Tous les dons que vous nous adressez afin de soutenir l’aventure du NTP sont éligibles au mécénat culturel, et ouvrent droit à la réduction d’impôt.
Pour bénéficier de la réduction d’impôt, rien de plus simple : vous devez joindre à votre déclaration de revenus le reçu fiscal que vous aurez reçu du NTP. Tous vos reçus fiscaux vous seront adressés d’ici à la fin février.
Si vous déclarez vos impôts par Internet, vous n’avez pas à envoyer de justificatif. Lors de votre déclaration, il vous suffira de suivre les indications (remplir la case « dons » avec la somme de votre don, et dans la rubrique « commentaire », indiquer « Nouveau Théâtre Populaire ».
Vous recevrez également un reçu fiscal, que vous devez simplement conserver pour le présenter en cas de demande éventuelle de votre centre des impôts.
Petit rappel du dispositif du mécénat culturel :
Pour les particuliers :
• tous les dons consentis au NTP permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 66% des sommes versées, retenues dans la limite annuelle de 20% du revenu imposable.
• cette mesure est assortie d’une possibilité de report de l’excédent du don sur les cinq années suivantes.
Pour les entreprises :
• les entreprises mécènes bénéficient d’une réduction de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu.
• la réduction est de 60% du montant du don effectué en numéraire, en compétence ou en nature, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires hors taxe
• il y a aussi la possibilité, en cas de dépassement de ce plafond, de reporter l’excédent au titre des cinq exercices suivants.
Seules les entreprises assujetties à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés selon un régime réel d’imposition peuvent bénéficier de cette réduction d’impôt.
Les exploitants soumis au régime des micro-entreprises dont le résultat imposable est déterminé par application d’un pourcentage au montant des recettes déclarées ne peuvent pas en bénéficier.
Les exploitants individuels, soumis à l’impôt sur le revenu, peuvent décider d’effectuer des versements au titre du mécénat soit dans le cadre de leur activité professionnelle soit à titre privé.
Le Nouveau Théâtre Populaire et la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou vous proposent trois soirées de lecture pour vous présenter les auteurs de la sixième édition du festival. Poésie, audace, modernité : continuons de grandir ensemble !
Entrée libre pour toutes les lectures. Pour plus d’informations : service culturel de Beaufort en Anjou au 02.41.79.36.12
TCHEKHOV Mardi 21 janvier à 20h30 à La Bulle à Mazé
16, rue de Verdun, 49630 Mazé
réservations au 02 41 80 61 31
Cet été nous aurons le plaisir de vous présenter La Cerisaie d’Anton Tchekhov sur le plateau Jean Vilar. Il écrit cette pièce en 1903 dans une Russie en pleine transition, à la veille de la révolution. Il meurt quelques mois plus tard. A travers cette œuvre il peint le monde dans sa plus simple vérité. Parce que cette dernière pièce est empreinte de sa vie, de ses œuvres, nous vous invitons à porter un regard sur la diversité de ses écrits et à pénétrer l’univers de cet homme hors du commun.
RABELAIS Mardi 18 février à 20h30 à la bibliothèque de Beaufort
16, rue de l’hôtel de ville
Venez écouter quelques extraits de Rabelais, l’enfant de Seuilly, le père de Gargantua ! Pour cet été, nous avons fait le pari fou de le jouer dans le français de son époque. Cette lecture pour les petits et les géants sera l’occasion de mesurer la démesure, d’entendre l’inaudible et d’en apprendre un peu plus sur le génie que tout le monde connait un peu, mais que personne ne lit vraiment. Place à Alcofribas Nasier, alias François Rabelais, et à son œuvre gargantuesque !
NOVARINA Mardi 18 mars à 20h30 à la salle Arthur Besnard à Brion
Derrière la mairie de Brion
Pour la première fois, le Nouveau Théâtre Populaire joue l’œuvre d’un poète vivant ! Il semble donc évident et nécessaire de permettre au public de découvrir l’univers foisonnant et magique de cet auteur : Valère Novarina. Aujourd’hui, son oeuvre est traduite et jouée partout dans le monde. En effet, sa richesse linguistique, philosophique, théologique et comique est inépuisable. Avec Falstafe, qu’il écrit en 1976 et que nous représenterons cet été, le jeune poète pressent ce que sera le travail de sa vie : l’invention verbale galopant après la totalité du monde.
Le vote définitif qui devait avoir lieu le 21 novembre a été reporté à la fin de l’année, pour des raisons administratives indépendantes de notre volonté.
Nous vous l’annoncions il y a quelques semaines : l’avenir du NTP semble être assuré, grâce au soutien de la Communauté de Communes qui se porte acquéreur de la maison du 8 rue Célestine Garnier à Fontaine-Guérin – et de son jardin !- afin d’en confier la gestion à la troupe du Nouveau Théâtre Populaire.
Si la décision a été prise, et ce de manière irrévocable, il reste encore à déterminer l’architecture de ce nouveau navire que nous mettons à flot : c’est un processus lent et minutieux, car cette phase de construction ne doit rien laisser au hasard. Plusieurs fronts sont actuellement ouverts : achat de la maison, rédaction de la convention d’occupation, établissement de devis pour les travaux du plateau et du jardin. Nous continuerons de vous informer par l’intermédiaire du site internet – pour ne pas surcharger vos boîtes mails !
D’ici là, nous continuons de travailler à la sixième édition du festival, avec la même ferveur, et le même enthousiasme.
Enfin, des nouvelles du Nouveau Théâtre Populaire ! Nous tenons tout d’abord à nous excuser pour ce délai. Il n’est dû qu’à l’ampleur de notre projet, qui implique aujourd’hui de nombreuses personnes et de nombreuses structures.
En effet, suite au succès de notre cinquième édition, nous sommes en train de travailler avec la Communauté de Communes de Beaufort-en-Anjou au rachat de la maison du 8, rue Célestine Garnier. Consciente du caractère exceptionnel de cette aventure artistique et humaine, la Communauté de Communes devrait racheter cette maison, et permettre à la troupe du Nouveau Théâtre Populaire de poursuivre le travail engagé en 2009. La mise en œuvre de ce projet reste soumise à un vote, qui aura lieu le 21 novembre prochain. Mais après les inquiétudes liées à la vente de la maison et à la disparition du festival, notre avenir semble être assuré !
Cela n’aurait jamais été possible sans votre présence, ni sans votre soutien. Vous avez été 5000 cet été à venir partager avec nous l’œuvre de Brecht, de Hugo, de Maeterlinck, de Shakespeare ou d’Ovide. Vous avez été très nombreux également à soutenir, chacun à la mesure de ses moyens, notre projet de racheter la maison coûte que coûte. De nombreuses personnes parmi vous ont souscrit à ce rêve. D’autres ont proposé leurs services en tant que bénévoles. Beaucoup sont venus voir plusieurs spectacles, et ont contribué à faire connaître l’aventure. Nous tenons à vous remercier très chaleureusement, car vous êtes tous bienfaiteurs du Nouveau Théâtre Populaire.
L’argent récolté grâce à la souscription ne servirait donc pas à racheter la maison du festival. Etants soucieux de respecter scrupuleusement notre engagement, nous pouvons donc vous restituer si vous le désirez le montant du don que vous avez fait. Il suffit pour cela, amis souscripteurs, de nous écrire à l’adresse suivante : .
Mais tout reste à faire ! et cet argent peut nous permettre de développer bien plus tôt que nous ne l’espérions la Maison du Nouveau Théâtre Populaire dont nous avons rêvé ensemble depuis cinq ans. Bâtir un nouveau plateau plus solide et mieux disposé, réaliser un gradin permettant d’améliorer votre confort et votre visibilité, aménager la grange afin de la transformer en une salle de travail pour les répétitions, étoffer la production de nos spectacles… Les idées ne manquent pas pour construire ce théâtre avec vous ! Nous vous tiendrons régulièrement au courant de l’avancée de ces travaux au cours des mois à venir.
Afin de concrétiser tous ces projets, nous allons créer très bientôt une Société des Amis du Nouveau Théâtre Populaire. Y adhérer vous permettra de connaître toute l’actualité et les développements du festival. Cela nous permettra également de mettre en forme le soutien formidable que vous nous avez apporté depuis cinq ans : soutien financier, mais aussi soutien matériel, bénévolat, diffusion, conseils, etc. Nous vous enverrons bientôt les bulletins d’adhésion.
Nous ne savons pas aujourd’hui comment exprimer notre espérance et notre gratitude. Ou plutôt, nous ne savons l’exprimer qu’en nous engageant corps et âmes dans la préparation d’une sixième édition audacieuse, contrastée, internationale, contemporaine, en prise avec les questions profondes qui agitent notre troupe et plus largement le monde d’aujourd’hui. Nous avons donc le plaisir – et le soulagement – de vous donner rendez-vous entre le 11 et le le 24 août 2014. Vous pourrez venir voir Hamlet de Shakespeare, La Cerisaie de Tchékhov, et la reprise du Cercle de Craie Caucasien de Brecht. Forts du succès d’Othello, nous poursuivrons l’aventure de l’itinérance avec le Falstafe de Valère Novarina, poète contemporain de langue française. Enfin, nous donnerons deux créations destinées au Jeune Public : La Belle et la Bête, et un spectacle adapté de l’œuvre de Rabelais.
C’est ainsi que nous allons consacrer nos forces et notre enthousiasme, au cours des années à venir, à écrire avec vous une page nouvelle de l’histoire de ce vieux rêve : un théâtre d’art accessible à tous. Vive le Nouveau Théâtre Populaire ! Merci !
La troupe du festival : Léo, Lazare, Clovis, Emilien, Pauline, Sophie, Julien, Valentin, Antoine, Lola, Sacha, Frédéric, Morgane, Joseph, Julien, Claire, Elsa, Baptiste et Philippe
DISTRIBUTION Pauline Bolcatto : Le Brigadier, La femme de chambre, une invitée de l’enterrement, Ludovica Valentin Boraud : L’aide de camp, un musicien, le deuxième homme, Youssoup, un homme d’armes Baptiste Chabauty : Un mendiant, Simon Chachava, un musicien, le premier homme, le fugitif (le Grand Duc)
Augustin et Jules Delaunay : Michel Abaschvili, le grand garçon (Augustin) Emilien Diard-Detœuf : Un vieil homme Joseph Fourez : Un homme d’armes, la cuisinière, Laurenti, un autre homme d’armes Elsa Grzeszczak : Le prince obèse Kazbeki (frère du Gouverneur), une voyageuse, une paysanne, Aniko (la belle-sœur), une invitée de l’enterrement, un homme d’armes Sophie Guibard : Groucha Vachnadzé, la mère Géorgie Lazare Herson-Macarel : Un mendiant, la gouvernante, l’hôtelier, un invité de l’enterrement, Bizergan Kazbeki (neveu du Prince obèse), un homme d’armes, le deuxième avocat Frédéric Jessua : Un mendiant, le laitier, Azdak Morgane Nairaud : Natella Abaschvili (la femme du Gouverneur), une voyageuse, une marchande, la belle-mère Antoine Philippot : Le Chanteur Julien Romelard : Un mendiant, le valet d’écurie, Tête de Bois, un invité de l’enterrement, Chauva Sacha Todorov: Le Gouverneur Abaschvili, un musicien, le moine, le premier avocat
Le monde a changé, les inquiétudes demeurent. L’époque de Brecht a rêvé un communisme que notre époque a enterré. Mais l’amour de l’autre est encore aux prises avec l’individualisme. L’égoïsme côtoie toujours la bonté. La sollicitude marche toujours dans les pas de la cruauté.
Le Cercle de craie caucasien est l’expérience d’une femme traversant un pays où partout elle est une étrangère ; la pièce raconte sa lutte pour survivre à la chasse lancée contre elle et l’accueil que lui réservent ceux qu’elle rencontrent. Chacun sur sa route a son intérêt à défendre, légitime et sensé, impossible à laisser tomber. « Où sont les vrais gens ? ». Ils existent, mais en petit nombre. Azdak, Simon…La résistance est l’étoile poursuivie par tous et servie par quelques-uns, irréductibles.
« Comment fait-on du Brecht ? » est une mauvaise question. Il faut se demander « que dit-on avec du Brecht ? ». Lui qui recyclait les antiques pour les rendre moins éternels et un peu plus actuels, faudrait-il maintenant le célébrer dans des mises en scène solennelles ? Ne nous a-t-il pas appris à nous emparer de ce que le passé nous a transmis ? N’est-ce pas en leur offrant une vie nouvelle plutôt qu’une vie au musée que les monuments perdurent ? Voilà notre charge, à nous jeunes artistes dramatiques, la seule qui vaille : ne faire avec Brecht que du théâtre. Tout comme nous le faisons avec Shakespeare, Feydeau, Hugo, Molière, etc. Y mettre la vie telle que notre époque nous la fait vivre. Concilier l’impératif de respecter l’œuvre du maître et l’exigence urgente de parler de notre époque, tel est notre sacerdoce. Notre recherche parfois douloureuse d’équilibre, notre insatisfaction joyeuse, notre paradoxe permanent.
Je voudrais parler de notre quête utopique, née d’une lassitude. Je voudrais parler d’une génération, la mienne, qui se défie de la politique mais qui ne rêve que d’engagement ; je voudrais parler de notre attention toujours plus scrupuleuse à la marche générale du monde et de l’inconsolable nécessité de nous en extraire.
Je voudrais parler de nos contradictions.