Le jour de gloire est arrivé (reprise)

Le jour de gloire est arrivé (reprise)

Le jour de gloire est arrivé (reprise)

Vie et mort de sept rois

DURÉE 1h50

TEXTE Léo Cohen-Paperman et Sacha Todorov en collaboration avec les comédiens du spectacle
MISE EN SCÈNE Léo Cohen-Paperman
COLLABORATION ARTISTIQUE ET PIANO Sacha Todorov
COSTUMES Zoé Lenglare
HABILLAGE Manon Naudet
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Pierre Mendès France, La République, foule de Mai 68, Colette Tellio, La Mort, Elisabeth Hubert, Elisabeth Guigou, Carla Bruni

Valentin Boraud : Jacques Chaban-Delmas, Porte-Drapeau, Sœur Sourire, Evariste, Jean-Michel Royer, Thierry Tellio, un socialiste, Renaud, Lionel Jospin, François Hollande

Julien Campani : André Bettencourt, Danton, Jacques Chirac

Philippe Canales : Valéry Giscard d’Estaing, Un Résistant, Maurice Challe, Sœur Sourire, Evaristo, un médecin, un socialiste, Edouard Balladur, Jean-Pierre Chevènement, Jean-Louis Debré

Louise Coldefy : André Le Troquer (Président de l’Assemblée Nationale le 1er juin 1958), foule de Mai 68, Jacqueline Baudrier, Michèle Cotta, une socialite, Ségolène Royal, Laurence Ferrarri

Clovis Fouin : Jean-Marie Le Pen, André Malraux, Maurice Thorez, foule de Mai 68, Pierre Juillet, Jean-Bernard Tellio, Charles Pasqua, Jacques Toubon, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy

Joseph Fourez : Guy Mollet, soldat de 14/18, Georges Pompidou, George-Jean-René Michaud, Eddy Mitchell, un socialite, Guillaume Durand, Alain Juppé, Hubert Védrine

Lazare Herson-Macarel : François Mitterrand, Dominique de Villepin, Claude Allègre, Journaliste

Morgane Nairaud : Léopold Sédar Senghor, assassin du Petit Clamart, foule de Mai 68, Claude Pompidou, Marie-France Garaud, Germaine Michaud, une socialiste, Martine Aubry

Antoine Philippot : Charles De Gaulle, Alain Duhamel, Jean Boissonnat, un socialiste, Elie Vannier, Alain Madelin, Jean-Pierre Raffarin, Bernard Kouchner, Laurent Delahousse

Le feu du pouvoir

Le Jour de gloire est arrivé raconte l’odyssée grotesque et sublime de la politique française sous la Cinquième République : de 1958 à nos jours.

Nous sommes unis par une histoire commune ! Et si nous faisions théâtre de cette histoire ? C’est le projet que la troupe du Nouveau Théâtre Populaire a décidé de prendre à bras-le-corps. Nous avons choisi de nous emparer de la grande Histoire, du Général de Gaulle à François Hollande, avec les armes du théâtre. Ni accusateurs, ni hagiographes, nous voudrions nous emparer joyeusement de ces cinquante-huit dernières années pour faire, en deux heures, la chronique de nos origines.

Nous aimons, comme le Roi Lear, « chanter, prier, raconter des histoires héroïques, se moquer avec les pauvres de la vie des puissants, qui triomphent et qui perdent, qui gouvernent et qui tombent, et se moquer de ces papillons d’or fragiles, s’approcher doucement des mystères de l’être comme si nous étions des espions de Dieu. » L’origine, l’incarnation et la personnalisation du pouvoir sont comme le feu : ils réchauffent en même temps qu’ils brûlent.

Réunir le public autour de sa propre histoire

Deux idées fondatrices, donc : le passé comme constitution d’un héritage commun et la fascination – en même temps que le dégoût – pour ceux qui nous gouvernent. Nous proposons ainsi l’hypothèse suivante : Le Jour de Gloire est arrivé racontera l’histoire de sept rois – Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande – de sept rois, et de leurs cours, de leurs femmes, de leurs luttes, de leur élévation et de leur déchéance. Sept rois, sept paroles, sept théâtres.

Nous avons repris Le Jour de gloire est arrivé pendant la création de Richard III de Shakespeare. A notre humble mesure, nous partageons la même ambition : réunir notre public autour de sa propre histoire, travailler à la constitution d’une mythologie commune et formuler par la chair ce qui constitue une part de notre identité et de notre héritage.

Léo Cohen-Paperman