19 Jan Dom Juan
dom juan /
molière
15, 18, 21, 24, 27 AOÛT, 20H30
MISE EN SCÈNE Emilien Diard-Detœuf
SCENOGRAPHIE Anne-Sophie Grac
LUMIÈRES Thomas Chrétien
COSTUMES Zoé Lenglare et Manon Naudet
SON Lucas Lelièvre assisté de Baudouin Rencurel
ACCESSOIRES Pierre Lebon
MAQUILLAGE ET COIFFURES Pauline Bry-Martin
RÉGIE GÉNÉRALE Thomas Chrétien et Marco Benigno assistés de Thomas Mousseau-Fernandez
ADMINISTRATION ET PRODUCTION Lola Lucas assistée de Léonie Lenain et Hugo Réauté
DISTRIBUTION
Valentin Boraud, Pauline Bolcatto, Julien Campani, Philippe Canales, Léo Cohen-Paperman, Clovis Fouin, Lazare Herson-Macarel, Frédéric Jessua, Morgane Nairaud, Antoine Philippot, Loïc Riewer, Julien Romelard, Claire Sermonne, Sacha Todorov
Le seigneur Dom Juan, fortuné et libertin, a abandonné Done Elvire, qu’il avait pourtant sortie du couvent en lui promettant de l’épouser. Flanqué de son valet Sganarelle, il parcourt maintenant la Sicile pour assouvir son insatiable désir. Mais les deux hommes ne rencontrent que menaces et périls, jusqu’au danger mortel. En cinq actes d’une profusion théâtrale inouïe, Dom Juan raconte la marche d’un homme vers l’enfer, et réveille en nous une angoisse de fin des temps que nous avions cru éteindre avec quatre siècles de progrès sans limite. Mais l’enchevêtrement des crises que nous connaissons aujourd’hui réactivent les inquiétudes du XVIIe siècle sur le crépuscule de Dieu. Roi d’un monde où la jouissance est la reine, Dom Juan est pour ainsi dire l’enfant libéral primitif. Sa rage d’aimer est destructrice et son appétit de vivre fait s’effondrer la société sur elle-même. Qu’attend-il du ciel, lui qui l’a tant défié ? Dans un décor vide, sur un plateau nu, nous naviguerons entre farce et tragédie pour faire le portrait d’un homme affranchi de la morale mais esclave de son caprice.
Emilien Diard-Detœuf
© Thierry Cantalupo